Pleine Vie - Le numéro 393 du 8 février 2019

Jeune flic fraîchement débarquée dans la petite ville du Sud-Ouest, Geneviève avait du mal à s'enflammer pour le rugby. Pourtant, elle était bien obligée d'aller aux matchs. Regarder trente bonshommes courir après un ballon n'enthousiasmait pas Geneviève. Mais elle avait cédé. Pour Richard, le beau médecin légiste, et son amour inconsidéré pour le rugby. - Fais-moi confiance, tu vas adorer. Dans la petite ville où, depuis deux ans, elle officiait comme capitaine au sein de la brigade de police, le rugby n'était pas un sport, mais plutôt une religion qui, à chacune de ses messes sur le terrain, rassemblait la majorité des habitants. Ils applaudissaient, encourageant bruyamment la petite équipe montante, qui n'avait remporté que des victoires depuis le début de la saison et se vantait aujourd'hui de faire partie des semi-pros. À la place d'honneur se tenait toujours Alphonse Grivois, riche entrepreneur de maçonnerie et mécène de l'équipe. Le stade, d'ailleurs, portait le nom de son fils disparu voilà trois ans dans un accident de voiture. - Alain était un joueur extraordinaire. Un recruteur de l'équipe de France l'avait remarqué, l'informa Richard. Seulement, une nuit, sa voiture avait fini dans un platane. Dès que les quinze jeunes du coin déboulaient sur le terrain, arborant les maillots à l'effigie du joueur disparu, Alphonse se levait pour les saluer et ne se rasseyait qu'une fois le match terminé et les adversaires largement vaincus. À la fin de chaque rencontre, le capitaine était triomphalement porté par son équipe. Depuis la disparition d'Alain, ce rôle incombait à Bastien. Il n'avait pas 20 ans et arborait l'allure d'un géant débonnaire. Ce dimanche-là, comme tous les autres depuis le début de la saison, il fit le tour du stade sur les épaules de ses gars avant de regagner les vestiaires, escorté par Alphonse et Marie, la

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Hier encore, il avait 40 ans. Jean-Louis Ser-van-Schreiber, le “petit frère” de Jean-Jacques, en a aujourd'hui 81. L'aîné a fondé L'Express ; le benjamin a créé L'Exnapison, Radio Classique, Psychologies Magazine . Mais, désormais, le patron de presse est devenu un homme pressé par un temps dont l'hémophilie galopante l'oblige à penser sa vie comme une “collection d' instants rares” . Si les magazines s'étalent toujours sur le bureau de son très chic appartement parisien, c'est de spiritualité et de philosophie plus que d'actualité qu'il dit avoir faim. En “une” de ses priorités ? “Les humains, les amours, les animaux, la nature” , affirme J.-L. S.-S. qui, les pieds posés sur un gros chien en mousse, entend “déguster” les prolongations. Comment envisagez-vous le quadra que vous avez été ? Avec assez de sympathie. J'ai moins d'indulgence pour celui que j'étais à 25 ans mais, à 40, ça commençait à s'arranger, j'étais moins arrogant. À l'occasion de

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Qui dit Flandre dit, à raison, une grande plaine dont les seules éminences seraient les terrils du bassin minier. C'est compter sans les monts, à mi-chemin entre Lille et la mer du Nord. Lorsque la mer se retira il y a 35 millions d'années, des dunes se formèrent puis résistèrent en se couvrant de grès. Il en résulte une quinzaine de buttes, prisées des randonneurs dès les premiers beaux jours.

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Une fois les enfants partis, qu'arrive-t-il au couple ? Tout dépend de la façon dont les parents se sont investis. Si on a été centré uniquement sur eux pendant des années, le couple sera “fatigué”. Il existe d'autres facteurs à risque. L'indépendance financière - les femmes qui travaillent ont moins de difficulté à partir (elles sont d'ailleurs majoritaires à rompre) - notre longévité - savoir que l'on peut vivre encore

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L'alimentation des chasseurs-cueilleurs était fondée sur la chasse, la pêche et la cueillette au hasard des plantes, le tout en se déplaçant et donc en consommant de l'énergie. Même si notre mode de vie a changé, manger dans la journée des aliments simples à digérer est préférable. En revanche, le soir, afin de respecter ce tempo ainsi que la convivialité, le repas devient important et sera le plus complexe de la journée. Pour adopter ce rythme spontané aujourd'hui, il est nécessaire de savoir bien associer les aliments et d'en favoriser certaines familles.LES LÉGUMES ET FRUITS À FIBRES INSOLUBLES : DES NETTOYEURS DIGESTIFSNous vivons dans un environnement pollué et

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La méthode semble faire ses preuves ! Comme pour Geneviève, qui a réglé son problème d'alcoolisme il y a deux ans, à 62 ans, et ne fume plus depuis sept mois, grâce aux entretiens motivationnels (EM) dont elle a bénéficié au pôle Psychiatrie-Addictologie du centre hospitalier de To u r s. “Mon pneumologue n'en revient pas”, confie-t-elle. Cette “ancienne anorexique”, sous antidépresseurs, souffrant de broncho-pneumopathie chronique obstructive et d'artérite, espère retrouver pleinement la santé. Une raison de plus d'essayer de comprendre comment ça marche, non ?C'est quoi et pour qui ?L'entretien motivationnel

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