Comme moi, vous préciserez cent fois : vous partez bien pour la Géorgie, voisine de l'Arménie, et pas celle du sud des États-Unis ! La nôtre doit son nom à saint Georges, pourfendeur du dragon polythéiste. Ses habitants, eux, appellent Sakartvelo ce pays qu'on ose si peu placer en Asie, tant on n'y voit que des églises. Je fais un tri parmi toutes celles que mes guides mentionnent, me limitant aux seules assez originales. Je peux ainsi m'ouvrir au reste de cette terre qui ne ressemble à aucune autre, avec son cœur qui bat de légendes héroïques, de paysages exagérés, de flots de vin obsédants et de montagnards au rire amical. Et me voici à Tiflis, la capitale ; Tbilissi de son nom géorgien imposé par Staline - qui fut séminariste dans un couvent, actuel musée des Beaux-Arts. Cisaillant la cité, une rivière serpente sous des ponts aux airs parisiens, viennois ou futuristes. Au-dessus, la Mère des Géorgiens tire l'épée, statue colossale et
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