Pleine Vie - Le numéro 471 du 1 août 2025

David et Léa sortirent du théâtre, songeurs. C'est David qui rompit le silence le premier. - Tu en penses quoi ? - Que ton copain n'est pas près d'être joué dans une grande salle parisienne. Sa pièce est carrément indigeste. C'était aussi l'avis de David, qui comprit en jetant un regard aux spectateurs qui s'éloignaient rapidement qu'ils n'étaient pas les seuls. Mais l'auteur de l'œuvre était un ami cher à David et celui-ci enjoignit Léa de montrer de l'enthousiasme et de certifier, comme lui, qu'elle avait trouvé le spectacle super. - Tu imagines qu'il va nous croire ? - Non, mais l'important est de rester positif. Tiens, le voilà qui sort. Paul ! Paul était surpris de les voir. Il pensait que, comme beaucoup d'amis qu'il n'av ait pas retrouvés en coulisses, ils s'étaient eux aussi défilés. David et Léa se récrièrent. Un peu trop sans doute car il les fit taire. - J'ai endormi toute une salle ce soir et, surtout, le seul critique qui avait accepté de se déplacer dans cette banlieue perdue. Écrire sur les problèmes existentiels n'est sans doute pas mon truc. Je serais peut-être meilleur dans le comique. En attendant, si on allait s'en jeter un ? À deux pas du théâtre se trouvait un café où quelques spectateurs s'étaient réfugiés. Paul reconnut parmi eux son critique et entraîna ses amis au fond de la salle. - Ici, les commentaires assassins ne nous parviendront pas. Tous trois ne s'étaient pas vus depuis un moment et, une fois installés, préférant passer à autre chose, Paul demanda des nouvelles du couple. Léa ét ait toujours vendeuse dans une boutique de vêtements et David, guichetier dans une banque, devait bientôt passer conseiller de clientèle. Pas de quoi pavoiser. Même avec leurs deux salaires et l'augmentation que sa promotion lui offrirait, ils devraient encore attendre avant de fonder une famille. - Et toi, Paul, tu t'en sors comment ? - Vous ne parlez pas du théâtre, j'espère ? Il

Le contenu complet de cet article est réservé aux abonnés. Vous pouvez également acheter Pleine Vie n°471 au format digital. Vous le retrouverez immédiatement dans votre bibliothèque numérique KiosqueMag.

Même si vous visitez souvent des jardins, ceux de Chaumont ne manqueront jamais de vous surprendre. Chacun mesure environ 250 m2 et l 'on est déjà étonné de voir comme on peut tirer parti de cet espace qui paraît ici tellement plus grand. Cela passe bien sûr par des astuces très concrètes de paysagistes, la création de différents niveaux, de sentiers détournés, mais surtout par la diversité des propos car les concepteurs sont aussi plasticiens, artistes, architectes, ingénieurs, biologistes. Alors ces jardins, tous numérotés, sont bien plus que de belles compositions végétales : cette année, ils racontent des histoires ! DES JARDINS HABITÉS Comme dans les contes, on y rencontre de multiples personnages, une dimension qui suscite de nombreuses émotions, des surprises, stimule notre imagination et rend le jardin encore plus vivant.

Le contenu complet de cet article est réservé aux abonnés. Vous pouvez également acheter Pleine Vie n°471 au format digital. Vous le retrouverez immédiatement dans votre bibliothèque numérique KiosqueMag.

Depuis que j'ai 3 ans, le train est dans ma vie, s'émeut Quentin, 24 ans. Mes grands-parents habitaient sur la ligne Paris-Dijon. Je regardais les trains défiler. Je faisais signe aux conducteurs qui klaxonnaient au passage. J'ai eu ça dans le sang tout de suite. ” Ce fan de ferroviaire n'a pas perdu de temps pour transformer sa passion en action. À 17 ans, il crée une association de sauvegarde de l'ancienne ligne ferroviaire 26 abandonnée il y a 25 ans. Et réussit à fédérer des bénévoles prêts à le suivre. Son objectif : redonner vie à ce tronçon de voie, en y installant notamment une ligne de vélorail touristique. “ Sur le tronçon d'une dizaine de kilomètre s entre Auxon et Jeugny subsiste le seul tunnel ferroviaire du département de l'Aube. J'ai à cœur de sauver ce patrimoine qui a largement contribué au développement du territoire, en facilitant le

Le contenu complet de cet article est réservé aux abonnés. Vous pouvez également acheter Pleine Vie n°471 au format digital. Vous le retrouverez immédiatement dans votre bibliothèque numérique KiosqueMag.

Bruxelles est une étrange métropole enclavée en Région flamande. Un tiers de ses habitants sont étrangers. Voilà qui contribue à en faire l'une des capitales les plus cosmopolites et attachantes d'Europe, engagée dans une transformation profonde. En témoigne l'emblématique boulevard Anspach qui fend la ville, métamorphosé en longue artère piétonne plantée d'espaces verts. Et à son extrémité, l'ancienne bourse datant du XIXe siècle transformée en Belgian Beer World, un centre d'interprétation dédié à la bière.Une métropole cosmopolite et attachante, engagée dans une transformation profonde AUTOUR DE LA GRAND-PLACE Florissante cité commerçante au Moyen Âge, important centre industriel au XIXe siècle, à chaque époque, on y a construit des chefs-d'œuvre architecturaux dont les plus emblématiques s'enroulent autour de la Grand-Place, avec son hôtel

Le contenu complet de cet article est réservé aux abonnés. Vous pouvez également acheter Pleine Vie n°471 au format digital. Vous le retrouverez immédiatement dans votre bibliothèque numérique KiosqueMag.

Difficile de faire un portrait type tant les réalités sont différentes. Si l'âge pour devenir grand-parent a reculé *, votre rôle a bien changé. Vous êtes

Le contenu complet de cet article est réservé aux abonnés. Vous pouvez également acheter Pleine Vie n°471 au format digital. Vous le retrouverez immédiatement dans votre bibliothèque numérique KiosqueMag.

DES FRAIS EN HAUSSE EN 2025 Dans sa dernière étude, publiée en février 2025, Panorabanques a calculé combien les Français payaient chaque année en frais bancaires. En prenant en compte tous les profils de clients, la facture moyenne s'établissait à 228,90 €, contre 225,20 € en 2024. Soit une progression de 1,7 % sur un an, inférieure à l'inflation sur la même période. Mais cette moyenne cache de fortes disparités, car après un examen plus minutieux des grilles tarifaires (celles qui ont des banques “en dur” et celles qui offrent uniquement des services en ligne), les conclusions ne sont pas tout à fait les mêmes : l'étude révèle que certains frais ont connu une progression très importante. C'est notamment le cas de ceux de tenue de compte, qui ont augmenté de… 6,8 % entre 2024 et 2025. “ Cette année, 86 % des Français sont dans des banques qui facturent des frais de tenue de compte, un chiffre stable par rapport à 2024 ”, confirme Anna Meylacq, porte-parole de Panorabanques. Le tout avec des différences assez marquées entre les réseaux. Ainsi, si les clients de la Banque Palatine règlent 78 €/an de frais de tenue de compte, ces derniers se montent “seulement” à 31,20 €/an chez BNP Paribas, et ils sont gratuits dans la plupart des banques en ligne, au Crédit Coopératif, dans certaines caisses du Crédit Agricole et chez LCL. Autre fait notable : le prix d'une carte bancaire, qui représente à elle seule près du tiers des frais bancaires, a progressé de 3,2 %

Le contenu complet de cet article est réservé aux abonnés. Vous pouvez également acheter Pleine Vie n°471 au format digital. Vous le retrouverez immédiatement dans votre bibliothèque numérique KiosqueMag.