Quel chapitre de votre vie jugez-vous le plus marquant ? L'enfance, principalement, car c'est la période où s'est mis en place un attrait pour la musique que mes parents n'auraient pas su repérer - ils n'étaient pas formés à cela s'ils n'avaient été alertés par ma marraine, professeure de piano. Pendant mes séjours dans sa maison, à Bourges, elle me donnait des cours et avait ressenti sans doute ma facilité à identifier les notes, ma “bonne oreille”. C'est ainsi que je suis entré au conservatoire. Mon parcours est dû à très peu de choses, en fait. Parlez-nous de vos parents… Ils ont traversé l'un comme l'autre des enfances difficiles. Mon père n'a connu le sien qu'à 6 ans, à cause de la guerre. Je me souviens de ce grand-père très taiseux. Papa, lui, était sociable, serviable, il avait une grande humanité et une sensibilité
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