Dès ses débuts, le numérique a enthousiasmé. Mais l'idée de capturer une image sans recourir à un support argentique a naturellement effrayé les fabricants d'émulsions. Ainsi, bien qu'à l'origine des premiers appareils numériques avec sa gamme DCS, Kodak a craint de cannibaliser ses profitables ventes de pellicules et s'est même investi, à l'aube des années 2000, dans les systèmes argentiques APS avec ses EasyLoad. Fabricant de capteurs avec sa filiale Kodak Image Sensor Solutions - revendue en 2011 à l'américain Plati-num Equity, qui la rebaptise Truesense Imaging, avant de passer dans le giron d'ON Semiconductor en 2014 -, le géant américain s'est cantonné à un rôle d'intégrateur en basant ses systèmes autour de boîtiers Nikon puis Canon et Sigma auxquels il apportait le capteur, l'électronique et le stockage. Quant à ses compacts, ils n'ont pas su rivaliser avec ceux des géants japonais et la marque s'est écroulée. Aujourd'hui, les compacts et bridges Kodak sont produits sous licence par des entreprises asiatiques. Fujifilm tire son épingle du
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