Comment dois-je vous présenter ? Je me présente comme photographe, collectionneur et galeriste. J'ai eu une carrière de photoreporter et aujourd'hui, j'ai une galerie (Atelier/Galerie Taylor au 7, rue Taylor, dans le 10e arrondissement de Paris, NDLR) et un bureau d'expertise photo. Je reste photographe dans l'âme. Je suis quelqu'un de passionné qui éprouvait le désir de monter une galerie spécialisée dans le reportage et la photo documentaire. J'avais très envie de valoriser ce type de photographie, mais c'était un rêve qui me semblait impossible à réaliser… Je collectionne aussi cette photographie et je continue la photo. Vous êtes né en 1956, où avez-vous vécu enfant ? Je suis né au Maroc, car mon père était militaire. On a voyagé en Afrique… On est allés au Tchad, à Madagascar, en Corse. Ma mère était femme au foyer. Comment avez-vous découvert la photographie ? Quand j'ai eu 18 ans, je me suis engagé dans les parachutistes. Je n'étais pas très bon élève et je rêvais de partir et d'aventures. J'avais été bercé par les histoires d'un père légionnaire qui avait, entre autres, fait l'Indochine… En 1974, je suis parti un an au Tchad. Notre mission était de neutraliser les rebelles du Frolinat (Front de libération nationale du Tchad, NDLR). À cette époque, les relations entre les militaires et les journalistes étaient tendues. En 1977, je suis parti en Mauritanie et j'ai fait la connaissance d'un photographe qui m'a passionné et avec qui j'échangeais beaucoup. C'était Jacques Pavlovsky, le grand photoreporter. Peu de temps après notre première rencontre, il m'a envoyé un
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