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Hors-Séries - Le numéro 321 du 21 août 2025

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La Une de Hors-Séries n°321 du 21/08/2025

Au sommaire de ce numéro

Hors-Séries 321 7 hotspots à surveiller de près

7 hotspots à surveiller de près

Voilà qui n'est pas forcément intuitif. Pourtant, c'est à quelque 700 km au-dessus de nos têtes que les moindres soubresauts de la Terre sont scrutés. Un ensemble de satellites, baptisés Copernicus Sentinel et opérés par l'Union européenne, surveillent notre planète depuis l'espace, grâce à des instruments de pointe complémentaires. Sentinel-1 use de détection radar pour repérer les déformations terrestres engendrées par les séismes, avec une précision millimétrique. Sentinel-2 utilise l'imagerie optique et infrarouge pour traquer les fumerolles et les coulées de lave. Sentinel-3 et Sentinel-5P guettent respectivement les nuages volcaniques et les émissions gazeuses des volcans. Sentinel-3A et 3B, eux, cherchent à anticiper les tsunamis grâce à l'altimétrie océanique. Forts de cet arsenal inédit et d'une masse de données, les scientifiques tentent de surveiller au plus près les risques naturels sur l'ensemble du globe. Dans leur viseur : les “points chauds”, les zones les plus à risque, celles où le magma profond pourrait remonter sont tout particulièrement analysés. Couplées à des systèmes d'alerte précoce, ces observations aident les autorités à réagir le plus rapidement possible pour protéger les populations. L'enjeu est non seulement humain, mais aussi économique. En 2010, l'éruption de l'Eyjafjallajökull en Islande avait coûté 1,7 milliard de dollars à l'Europe. La science sismique fait la fierté japonaise. Le pays, situé

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Hors-Séries 321 Séismes et climat, les liaisons dangereuses

Séismes et climat, les liaisons dangereuses

Item sans titre On l'apprend tous à l'école : les causes des tremblements de terre et des éruptions volcaniques sont généralement souterraines. Les premiers résultent d'une rupture brutale de roches en profondeur le long d'une faille, due à l'écartement, au coulissement ou à la collision de plaques tectoniques ; les secondes proviennent d'une remontée de roches en fusion, le magma. Or, fait inquiétant, de plus en plus d'études indiquent que séismes et volcans pourraient être favorisés par un autre facteur, venant cette fois du ciel : le changement climatique. Et, plus précisément, par les phénomènes qui lui sont liés : les précipitations intenses, la fonte des calottes glaciaires et l'augmentation du niveau des mers… Explications des chercheurs. 1. LES FORTES PLUIES Une étude publiée en 2024, dans la revue scientifique Earth and Space Science, par des chercheurs du laboratoire Géoazur à Sophia-Antipolis, tire la sonnette

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Hors-Séries 321 “Nous progressons à la vitesse à laquelle la Terre nous parle”

“Nous progressons à la vitesse à laquelle la Terre nous parle”

SVHS : Comment progresse notre connaissance des mouvements de la Terre ? Florent Brenguier : À l'école, on apprend que les séismes se forment sur des failles qui sont principalement des frontières de plaques tectoniques. Elles se chargent en énergie pendant de nombreuses années, avec le mouvement des plaques, et d'un coup se cassent et génèrent de grands séismes. L'une des découvertes les plus importantes de ces dernières années, c'est que la majorité de ces failles glissent en fait de manière lente, sans générer de séismes. Ce qui signifie que certaines zones ne sont finalement pas si dangereuses que l'on pouvait le croire. Item sans titre Item sans titre Jean-Paul Ampuero : À l'inverse, on peut avoir des séismes très rapides, dits intersoniques, comme celui survenu en Birmanie en mars 2025, qui se propagent à une vitesse proche de celle du son dans la roche. C'était une opportunité assez exceptionnelle de pouvoir en étudier un, car ils sont très rares. C'est le problème dans notre domaine de recherche : nous progressons à la vitesse à laquelle la Terre nous parle en produisant des séismes. Comme les gros tremblements de terre ne se produisent pas souvent à l'échelle de nos vies humaines, on manque d'observations. Mais on a pas mal avancé depuis le début des années 2000, justement parce que l'on a

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Hors-Séries 321 Les volcans ont-ils fait respirer nos ancêtres ?

Les volcans ont-ils fait respirer nos ancêtres ?

Humains et autres animaux, végétaux, certains champignons et certaines bactéries… De nos jours, l'oxygène est indispensable au fonctionnement de nombreux êtres vivants. Sans lui, la vie complexe et diversifiée que nous connaissons n'existerait pas. Or, selon une étude japonaise publiée en mars 2025 dans la revue scientifique Communications Earth & Environment , on devrait ce précieux gaz à des structures géologiques connues surtout pour émettre du dioxyde de carbone, un gaz toxique pour nous : les volcans. “Notre recherche indique qu'il y a 2,5 milliards d'années (Ga), une activité volcanique intense à grande échelle a contribué à modifier les

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Hors-Séries 321 “ L'explication mystique ou morale revient lors d'une catastrophe”

“ L'explication mystique ou morale revient lors d'une catastrophe”

SVHS : Comment expliquer la place qu'occupent les catastrophes telluriques dans les mythologies et les récits fondateurs de civilisations pourtant très différentes ? Sandrine Revet : Quand un phénomène naturel survient dans un lieu habité, il provoque désarroi et quête de sens. Cette recherche mobilise les ressources disponibles à un moment donné : religieuses, philosophiques, empiriques… Il est important de rappeler que dans l'Antiquité, le mot “catastrophe” n'existait pas au sens moderne. XVIIIe siècle, e Il apparaît au issu du grec katastrophê, qui désigne à l'origine le dénouement tragique d'une pièce de théâtre. Pourtant, les récits fondateurs anciens évoquent déjà des désastres. Le Déluge, en particulier, est omniprésent, dans la Bible, le Coran, le Popol Vuh maya ou des récits d'Afrique de l'Ouest. Ce qui ressort est l'idée d'une transformation : les humains se sont mal comportés et la catastrophe vient punir ou permettre de refonder. On ne cherche pas seulement à comprendre l'action divine, mais la faute qu'elle sanctionne. Cela se traduit par des récits, mais aussi des pratiques et des savoirs. Même

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Hors-Séries 321 Des anomalies sous le manteau

Des anomalies sous le manteau

En 1864, Jules Verne, dans son roman Voyage au centre de la Terre, imaginait des grottes, un océan souterrain, des créatures primitives et une source lumineuse mystérieuse. Un monde figé hors du temps, hérité du mythe de la Terre creuse né à la fin du XVIIe siècle. Mais, depuis, la science a ouvert une fenêtre sur les profondeurs de la Terre. Et ce que les chercheurs y découvrent est encore plus fascinant que les fictions de l'époque. En 1909, le météorologue Andrija Mohorovicic analyse un séisme sur ˇ venu à Zagreb. Grâce aux sismographes, il repère une discontinuité dans la vitesse des ondes sismiques à environ 54 km de profondeur, correspondant à un changement de densité et d'état de la matière. Il vient de trouver l'interface entre la croûte et le manteau supérieur. La discontinuité de Mohorovicic ˇ (ou Moho) prouve une stratification de l'intérieur de la Terre, et remet en question l'idée d'une structure pleine et homogène - ou creuse ! -qui faisait l'unanimité à l'époque. Trois ans plus tard, le géologue allemand Beno Gutenberg identifie la limite manteau-noyau, à 2 900 km ; puis, en 1936, la sismologue danoise Inge Lehmann révèle l'existence d'un noyau solide, entouré d'un

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