Tout contact laisse une trace… Ce principe fondateur de la criminalistique, édicté en 1910 par le médecin Edmond Locard, s'applique aussi à la biodiversité. L'ADN environnemental, ou ADNe, repose sur la même idée : chaque être vivant laisse des fragments génétiques - peau, mucus, excréments, etc. - autour de lui. Soit autant de molécules d'ADN invisibles, mais révélatrices, qui permettent de repérer des espèces sans les capturer. Chercher une aiguille dans une botte de foin ? L'étude de Nadia Faure, doctorante spécialisée en génétique de la conservation, à l'université de Montpellier, en est un exemple. Ici, l'“aiguille”, ce sont trois espèces de requins-anges - Squatina squatina (l'ange de mer commun), Squatina aculeata (l'ange de mer épineux) et Squatina oculata (l'ange de mer ocellé) -, classées “en danger
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