Sport Auto - Le numéro 763 du 25 juillet 2025

Avec un père membre du centre technique General Motors à Detroit, la capitale américaine de l'automobile, John et Burt Greenwood avaient de qui tenir. D'autant que leur père les emmenait souvent avec lui à son bureau, offrant à leur regard des prototypes inédits et inspirants. Dès lors, pas étonnant que les deux frères aient été tentés par la chose automobile. Très tôt, ils passent leur temps les mains dans le cambouis, à améliorer une Corvette de 1964. Grâce à ces préparations, John devient une terreur lors des courses urbaines - et totalement illégales - sur Woodward Avenue. Leur savoir-faire, surtout centré sur les moteurs, est recherché et les deux frères fondent leur petite entreprise, baptisée « Auto Research Engineering ». Ils parviennent à faire tourner leurs moteurs à 8 000 tr/mn alors que les autres V8 de Corvette doivent se contenter d'un régime de 7 000 tr/mn. En plus d'être un préparateur hors pair, John est aussi titulaire d'un excellent coup de volant. Il devient même pilote pro en 1969 et remporte le championnat SCCA l'année suivante. Les Corvette préparées par les Greenwood font fureur. Patriote, John n'hésite pas à décorer ses autos à l'effigie du drapeau américain. C'est avec une telle livrée qu'il participe

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01 02 GP d'Autriche RED BULL RING 27 - 29 JUIN 2025 - MERCREDI 25 JUIN 01 Red Bull le regrette Sergio Pérez en est convaincu Le Mexicain Sergio Pérez, débarqué de chez Red Bull la saison dernière, affirme qu’une source interne de son ancienne équipe lui a assuré que les responsables de l’équipe autrichienne (dont Christian Horner, encore Team Manager) regrettent de l’avoir écarté, en constatant le désastre qu’est sa succession. Le Mexicain juge que l’équipe est en train de perdre peu à peu ce qui a fait sa force : « C’est avec le départ d’Adrian que les problèmes ont vraiment commencé. Puis Jonathan Wheatley (ancien directeur sportif) est parti. Lui aussi était un élément fondamental de l’équipe. » Au cœur de ce marasme, Sergio Pérez couvre Verstappen de louanges : « En vérité, Max mérite tout le succès qu’il connaît. C’est un pilote incroyable, et très peu de gens comprennent sa façon de travailler ; il est exceptionnel. » Carlos Sainz Sr. hors course Il ne sera pas président L’ancien champion du monde des rallyes se retire de la course à la présidence de la FIA, après s’être persuadé que les obstacles à franchir seront trop nombreux pour lui offrir la moindre chance de remporter la prochaine élection, face à Mohammed Ben Sulayem, en décembre prochain. « J’ai travaillé dur ces derniers mois, dit-il, pour comprendre en profondeur la situation à la FIA, ainsi que les exigences et les complexités inhérentes à un projet aussi important. Après mûre réflexion, je suis arrivé à la conclusion que les circonstances actuelles ne sont pas idéales pour fonder ma candidature. » Au moins, Carlos Sainz Sr. avait déjà la maîtrise d’un politicien adepte de la langue de bois ! En outre, l’Espagnol s’est rendu compte que sa campagne pour la présidence aurait sabordé sa préparation pour le prochain Rallye Dakar. - JEUDI 26 JUIN 02 Charles Leclerc redoute 2026 Et des monoplaces ennuyeuses A l'occasion de l'habituel rendez-vous avec la presse, Charles Leclerc explique avoir récemment découvert le pilotage d'une monoplace 2026 au simulateur. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'a pas été enthousiasmé. Les premières impressions du Monégasque l'ont plutôt déçu avec des monoplaces qui n'offrent pas des sensations engageantes. « Je dois dire que ce ne sont pas les F1 les plus agréables que j’ai eu l’occasion de piloter, confie-t-il. Mais le projet est tout nouveau, et j’espère que les prochains mois apporteront des évolutions qui amélioreront la situation. Mais on sait que le pilotage sera moins plaisant la saison prochaine. » Lewis Hamilton dit ne pas avoir eu l’occasion de tester cette nouvelle réglementation et n’a aucune opinion sur la question.‘‘Il y a certains virages en F3 ou F2 qui n’en sont plus en F1, où on ne freine pas ou qui passent à fond.’’ - Isack Hadjar (Racing Bulls) Hadjar en confiance Une autre dimension

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Il faut bien distinguer la salle de la direction de course, transformée en sanctuaire dès que les Formule 1 sont en action, et la salle des commissaires sportifs où règne une atmosphère moins solennelle, mais tout aussi studieuse. Ce jour-là, c'est le Belge Loïc Bacquelaine, l'un des quatre présidents des commissaires sportifs, qui nous fait visiter son antre. Cet avocat financier de 33 ans possède des notions de pilotage pour avoir disputé quelques courses en amateur. Lorsque l'une des catégories estampillées FIA (Fédération internationale de l'automobile) est en action (de la F3 à la F1), un président est assisté de trois personnes, dont deux commissaires sportifs locaux et un ancien pilote. Lors de notre visite, le Britannique Derek Warwick (146 grands prix) fait partie du panel de ces anciens pilotes en compagnie d'Enrique Bernoldi et Vitantonio Liuzzi, entre autres. Les commissaires sportifs sont installés devant quatre écrans et une demi-douzaine d'ordinateurs. Ils sont au nombre de douze, en trois équipes qui se relaient dans leur travail d'assistance de la direction de course, sur chacun

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Avec le recul, il n'a presque que des défauts. Plus large de 68 mm qu'un Defender normal, qui n'était déjà pas la voiture idéale pour se faufiler dans les rues, il est aussi 28 mm plus haut. Résultat : c'est la seule auto ayant les honneurs de nos pages qui soit plus grande que moi. L'Octa rentre dans peu de parkings, coûte le prix d'une jolie bicoque, consomme au bas mot 22 l/100 km sans qu'on abuse de son V8 4.4 biturbo, dispose d'une porte de coffre encombrante s'ouvrant côté droit et obligeant à choisir intelligemment où se garer, est truffé de vis apparentes dans son habitacle et, avec ses 2 585 kg revendiqués, il est probablement l'un des engins les plus lourds que j'aie conduits. L'Octa a bien des défauts mais il possède un atout de taille : il est ludique, au sens premier du terme. Les passagers ont le sourire, pour des raisons différentes, et ressortent béats du véhicule mais presque

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Quand nous avons travaillé sur cette voiture, nous avons décidé d'en faire un programme technologique destiné à repousser les limites. » Michael Schiebe, le patron de Mercedes-AMG, est très fier de son projet. Et il faut bien reconnaître qu'il n'a pas tort, tant le Concept AMG GT XX incarne le nec plus ultra de la technologie électrique. En effet, ce concept car est au moins autant un démonstrateur technique qu'un manifeste de design. Sa fiche technique laisse pantois, avec plus de 1 360 ch, une vitesse maxi dépassant les 360 km/h et une recharge très, très rapide. Vous allez sûrement me rétorquer que sur un concept car, tous les délires sont permis. Oui, mais celui-ci est basé

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Le lundi suivant le grand prix de Grande-Bretagne, le 7 juillet, Christian Horner assistait à Londres à une cérémonie commémorative en l'honneur d'Eddie Jordan. Il semblait détendu. Le mardi soir, Red Bull lui annonçait qu'il allait être remplacé. Le poste serait confié à Laurent Mekies, de Racing Bulls. Horner s'est rendu à l'usine le mercredi et s'est adressé à l'équipe dans un discours très émouvant, ce qui n'est pas surprenant car, à bien des égards, Red Bull Racing était la création d'Horner. Il l'a construite et l'a conduite au succès. L'entreprise de boissons Red Bull a payé pour cela. Mais du vivant de Dietrich Mateschitz, le fondateur de Red Bull, elle n'était jamais intervenue dans le fonctionnement de l'écurie. C'était le bébé de Christian et Mateschitz était convaincu qu'il serait capable de la faire fonctionner. Et c'est ce

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