Sport Auto - Le numéro 763 du 25 juillet 2025

Dans la folle histoire des 24 Heures du Mans, Jean Rondeau occupe une place à part. Ce Manceau est en effet le seul pilote à avoir remporté la plus mythique des courses d'Endurance au volant d'une voiture de sa conception et portant son nom. C'était en 1980, face à Porsche. Malheureusement, son décès - survenu cinq ans plus tard dans un accident de la circulation - a mis un terme à cette aventure singulière. Sous l'impulsion de Charles James et Marjorie Brosse, l'Association Jean Rondeau a déployé une belle énergie pour entretenir la mémoire du pilote-constructeur, notamment en décernant pendant plusieurs années un prix à un jeune pilote prometteur. Et puis, les années défilant, les énergies se sont émoussées et l'association était tombée en sommeil. Ses animateurs ont souhaité passer la main et se sont tournés vers les anciens compagnons de route de Jean Rondeau, dont Hubert Rohée, qui fut responsable du bureau d'études de 1975 à 1983 : « Nous avons repris l'association mi-2023, confirme celui-ci. Il s'avère qu'elle était propriétaire d'une Rondeau de 1982 qui a participé cinq fois aux 24 Heures du Mans et qui était jusque-là exposée au musée de l'Automobile Club de l'Ouest. Avec les membres du bureau,

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Item sans titre Item sans titre Item sans titre Item sans titre Anglaigus, l'architecte, voulait l'appeler “Roma 2”, mais il y a une seule Rome, alors ce sera “Le Domaine des dieux”. » Merci à Goscinny, à Astérix, et à César en l'occurrence, rendons-lui cette réplique. Chez Ferrarix, la remplaçante de la Roma se nommera « Amalfi », c'est comme ça. Faut-il y voir un signe ? De Portofino, le chemin menait à Roma, nous voici repartis pour Amalfi, près de Naples et en face de Capri, une bourgade de carte postale, plus résolument méditerranéenne, plus pittoresque, accrochée entre la mer et la falaise, et que l'on atteint au bout de

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Depuis l'arrivée de la MP4-12C, puis de la P1, McLaren se frotte ouvertement aux grands constructeurs de voitures de sport. La firme de Woking multiplie en effet les nouveautés avec un plan produit susceptible de donner le change à Porsche ou à Ferrari. Avec un changement de philosophie témoignant d'une volonté de plaire au plus grand nombre, baptisée « GT », à partir de mai 2019. Cette berlinette Grand Tourer n'offre pas une plastique aussi ravageuse que ses aînées, mais elle séduit par ses techniques embarquées et sa polyvalence au quotidien. Côté technologie, la GT dispose d'un squelette en carbone sur lequel sont fixés des éléments forgés dans le même matériau ou en aluminium, pour garantir une légèreté et une rigidité optimales. Elle est mue par un V8 4.0 biturbo. Avec 620 ch délivrés au régime de 8 500 tr/mn, celui-ci ne manque de rien ! Afin de combiner tenue de route et confort, la GT bénéficie d'une suspension hydraulique pilotée (Proactive Damping Control) et d'un système Lift.

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Quel est votre premier souvenir automobile ? Quand j'étais gamin - je devais avoir 5 ou 6 ans -, mon papa m'avait offert un jouet en forme de Jeep avec lequel on descendait l'allée du jardin de ma grand-mère, voilà. Mon père avait toujours eu une voiture, ce qui n'était pas si commun après-guerre, mais l'automobile n'occupait pas pour autant une place importante dans la famille. Moi, je me suis passionné assez tôt. A l'époque, il n'y avait pas de course automobile à la télévision. Aussi, lorsque j'étais adolescent, je lisais Sport Auto. C'était ma liaison avec ce domaine. Et puis je courais à vélo. J'avais une passion pour la vitesse, les trajectoires… Dès que j'ai eu le permis de conduire, j'allais à la Course de côte d'Urcy. Comment vous êtes-vous rapproché de l'univers de la course ? De 1962 à 1969, je travaillais avec mon papa dans la boulangerie familiale, mais ce métier m'ennuyait profondément. On travaillait quasi 7 jours sur 7 à l'époque avec des horaires à rallonge. Lorsque j'ai eu 18 ans, mon père m'a offert une Alfa Romeo d'occasion. J'étais amoureux de ma voiture et j'allais la faire entretenir chez un garagiste qui faisait de la course. Un jour, il m'indique que le magasin d'accessoires automobiles de

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La paternité de la Corvette, il la disputait à Harley Earl. Zachary Arkus-Duntov, « Zora » pour les livres d'histoire, était l'ingénieur sans lequel la Chevrolet n'aurait probablement pas acquis le statut de légende. Il y a quelques années, General Motors déposait le nom « Zora », et les on-dit se propageaient : une Corvette surmotorisée était sur le point d'arriver. Ce qui fut le cas, avec la ZR1, en septembre dernier. V8 biturbo de 1 078 ch et panoplie à

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