Sport Stratégies - Le numéro 837 du 23 juin 2025

Comme aime le préciser son directeur général, Thomas Lombard, le club Le Stade Français Paris est bien plus qu'un club de rugby : « C'est une institution unique, portée par une philosophie de vie, La Vie en Rose. Un slogan qui reflète une identité forte et des valeurs créatives, modernes et innovantes faisant sa singularité. » Un ADN puissant qui a permis de définir les grandes lignes du projet du club, reposant sur 3 axes stratégiques. « Le premier concerne la formation » explique Thomas Lombard. « Il s'agit ici d'accompagner le développement personnel et professionnel des jeunes du centre de formation et des joueurs grâce à des partenariats avec des entreprises et des programmes universitaires. Le deuxième axe s'appuie sur l'idée du rassemblement et vise à fédérer une communauté passionnée autour du club, que ce soit au stade, lors d'événements ou à travers ses valeurs. Enfin, le troisième axe repose sur l'innovation, notamment en matière de responsabilité sociétale, pour conjuguer performances sportives et impact positif, comme en témoigne notre label AFNOR. » « Le Stade Français Paris incarne une identité forte et des ambitions durables, alliant esprit d'innovation et impact sociétal » se plaît à rappeler le DG. UNE IDENTITÉ UNIQUE, PRÉSERVÉE ET RENFORCÉE FACE À LA CONCURRENCE « Au Stade Français Paris, on a toujours misé sur l'audace et l'innovation. C'est ce qui fait notre ADN

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POSITIONNEMENT ET MISSION Sport et Citoyenneté a désormais près de 15 ans d'existence : quel regard portez-vous sur l'évolution du rôle du think tank dans l'écosystème sportif européen ? Il y a quinze ans, s'intéresser au sport d'un point de vue sociétal n'était pas aussi évident qu'aujourd'hui. C'est une première fierté d'avoir contribué à ce qu'on parle aujourd'hui régulièrement d'impact et de performance sociale. Au niveau européen, nous avons milité pour que le sport soit pleinement reconnu dans les traités (c'est le cas depuis l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne en 2011) et qu'il dispose de financements propres. Avec le programme Erasmus+ Sport, ce sont chaque année plus de 300 projets qui sont soutenus pour favoriser la mobilité des personnes ou des idées à travers l'Europe. Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir, mais nos sujets occupent aujourd'hui une place bien plus importante qu'il y a quinze ans, et nous nous en réjouissons. Dans un paysage où le sport est de plus en plus instrumentalisé à des fins politiques ou commerciales, comment conservez-vous une voix indépendante et influente ? En créant ce think tank sous forme associative, l'idée était de pouvoir garder une indépendance dans le choix de nos sujets et dans les idées que nous portons. C'est toujours le cas, malgré le fait que nous travaillons en lien avec les acteurs publics et économiques sur bon nombre de sujets. Je crois que les enjeux sociétaux autour du sport sont assez partagés. Là où il convient d'être

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Jean-Michel Aulas, il y a un an, vous étiez à l'initiative de la création d'une Ligue féminine de football professionnel… Quel bilan tirez-vous de cette première saison « structurée » ? Un bilan très satisfaisant avec beaucoup d'indicateurs positifs, notamment en termes d'affluence dans les stades et de structuration pour les clubs, et aussi de satisfaction pour l'ensemble des utilisateurs, joueuses, entraîneurs ou clubs. Tout le monde avait envie de bien faire, mais le lancement de cette ligue a permis une unification des exigences et un nivellement par le haut des conditions mises à disposition de nos joueuses d'Arkema Première Ligue. Qu'elles soient contractuelles ou techniques, l'Arkema Première Ligue a surtout fait l'objet d'innovations organisationnelles et structurelles propres à en faire un écosystème qui viendra s'autofinancer et

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Au cœur du massif du Mont-Blanc, où la pression touristique et les enjeux climatiques sont majeurs, l'UTMB Group a fait de la mobilité durable la priorité de son plan d'action environnemental. Les transports représentent en effet 88 % des émissions totales de l'événement, soit 18 600 tonnes de CO₂ e pour l'édition 2024, dont la quasi-totalité provient des déplacements des participants, accompagnants, staff et partenaires pour rejoindre et quitter la vallée. Ce constat a poussé l'organisation à structurer une politique de mobilité d'envergure, articulée autour de quatre axes majeurs : engagement, mesure, réduction et compensation, chacun

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Le lundi 7 juillet prochain, votre Magazine Sport Stratégies vous proposera un numéro spécial Tour de France. L'événement se sera élancé de Lille le samedi 5 juillet pour s'achever dans les rues de Paris le dimanche 27 juillet. Pour beaucoup d'acteurs, le Tour se prépare dès la fin de l'épisode précédent. À l'heure actuelle, de nombreuses agences événementielles s'activent afin de rendre le plus efficient possible la présence de leurs clients sur l'événement et notamment au sein de la caravane publicitaire. Selon le jargon en vogue dans ces structures, elles sont « dans le rush » pour préparer la réussite de leurs clients sur les routes de France en

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Club Legacyz, késaco ? C'est d'abord une aventure née d'une vision audacieuse : celle de customiser le merchandising sportif en offrant aux fans une expérience authentique, un lien direct avec leurs idoles. Trois amis d'enfance - Balthazar Theobald Brosseau, Noé Fraidenraich et Gaspard Adenot - se retrouvent autour de ce défi, armés de leurs parcours singuliers et d'une passion commune pour le sport. Leur mission ? Faire naître une nouvelle forme de collection, où chaque produit est un héritage, un témoignage vivant de l'athlète et de son univers. « Quand nous étions enfants, on s'appropriait les murs avec des posters de foot et on collectionnait des cartes Panini. Mais à un moment donné, il manquait quelque chose. Ce n'était pas juste un souvenir, c'était un manque de vrai lien, quelque chose de plus intime », confie Balthazar Theobald Brosseau. C'est alors qu'émerge l'idée : et si les

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