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TirMag - Le numéro 32 du 20 août 2025

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La Une de TirMag n°32 du 20/08/2025

Au sommaire de ce numéro

TirMag 32 À cheval, voilà les Apaches !

À cheval, voilà les Apaches !

L’engouement aux États-Unis pour les reconstitutions historiques liées au Far-West et associées à la pratique du tir allait générer dans les années 90 l’émergence d’une nouvelle discipline s’inspirant dans son principe du CAS mais en version équestre. Le Cowboy Mounted Shooting était né et une association créée dans la foulée, la CMSA, pour établir des protocoles et organiser des compétitions basées sur un parcours de tir négocié à cheval. Item sans titre Pour des raisons de sécurité, le tir équestre était difficilement envisageable sous les formes classiques pratiquées à terre. Il était donc nécessaire de trouver une formule qui tienne compte de la sécurité des cavaliers et de leurs montures, mais aussi bien sûr celle des spectateurs, dans le respect du concept de base. De la réflexion des différents intervenants, équidés mis à part, allait naître une forme de tir pour le moins singulière mais ludique, très physique, éminemment technique et visuellement spectaculaire avec l'utilisation de munitions à blanc capables d'exploser des ballons en latex jusqu'à une distance de 20 pieds, soit en arrondissant, 6 mètres. Le tour était joué ! À présent, cette discipline pilotée par la CMSA est le sport équestre qui connaît la plus forte croissance aux États-Unis. Pendant la saison de compétitions, les cavaliers s'affrontent sur des parcours variés, jamais les mêmes, lors d'épreuves chronométrées avec comme cibles

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TirMag 32 La FN descendante logique d'une tradition millénaire

La FN descendante logique d'une tradition millénaire

Il faut vivre avec son temps, et la FN Herstal, aujourd'hui l'un des trois plus grands fabricants d'armes d'Europe avec l'Italien Beretta et l'Allemand Heckler&Koch, applique assurément ce principe avec constance depuis sa création, en 1889. Il n'empêche : à contempler aujourd'hui certaines carcasses en polymère de son catalogue, au demeurant fort efficaces, quelques très lointains ancêtres armuriers doivent se retourner sous leur tumulus, pour peu que leurs ossements (leurs ohès, comme dit le Liégeois) ne soient pas tombés en poussière. En effet, les premiers pas de l'industrie armurière liégeoise remontent au bas mot à 500 ans avant notre ère. Et pour cause : le minerai de fer affleure, et le combustible, bois puis charbon, abonde. Les premiers métallurgistes remontent… à l'âge du fer. Les forgerons gaulois du coin ont rapidement acquis une solide réputation. Jules César, dans sa « Guerre des Gaules », vante déjà les mérites des armes en ferrum gallicum. Le travail du métal continue à se développer sans interruption sous l'empire romain, puis au Moyen Âge. À la fin siècle, Liège et sa région deviennent une principauté, gouvernée par un Prince-Evêque, régime qui va durer jusqu'à la Révolution française.

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TirMag 32 Quelle détente !

Quelle détente !

Tous chambrés en 9x19 mm, les trois Tisas PX-9 différents principalement par leurs dimensions, leurs options techniques et leurs finitions. Le GEN3 Duty possède un canon de 10,46 cm, le GEN3 Tactical TH un canon plus long, de 12,9 cm, pourvu d'un filetage pour modérateur de son. Quant au Carry, qui nous occupe ici, il possède un canon de 8,9 cm. Si les deux premiers sont imposants, le Carry joue, comme son nom l'indique, dans la cour des compacts avec ses 16,8 cm de longueur, ses 13,6 cm de hauteur et ses 3,36 cm d'épaisseur. Le tout pour un poids de 655 g sans chargeur et plus ou moins 920 g approvisionné, suivant le type de cartouches, au nombre de 15. Le fonctionnement est des plus classiques avec l'utilisation d'une culasse calée, d'un court recul du canon et l'incontournable système de percuteur lancé, striker fired en anglais, qui se caractérise par l'absence de chien externe. Tous les pistolets de ce type se comparent à leurs équivalents dans la vaste gamme du spécialiste en la matière, Glock, qu'il s'agisse d'encombrement ou de qualités en action. L'arme autrichienne qui se rapproche le plus des dimensions du PX-9 CARRY serait le Glock 26 Gen5 avec canon de 8,7 cm qui mesure 16,3 cm

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TirMag 32 La 22 LR une super école de TLD

La 22 LR une super école de TLD

Depuis sa naissance en 1887 et jusqu'à une date toute récente par rapport à sa longue histoire, la 22 LR, la cartouche la plus populaire au monde, est restée essentiellement cantonnée dans un domaine… confiné. Entre 50 et 100 mètres, toisée avec un brin de condescendance par les utilisateurs de calibres plus puissants qui y voyaient au mieux une munition-joujou, éventuellement bonne à tirer les nuisibles. Et puis, certains tireurs, plus objectifs et moins casaniers, se sont avisés du fait que les fabricants de cartouches de 22 LR prenaient la peine d'indiquer sur leurs boîtes que leur petite balle de 5,5 mm pouvait présenter « à l'atterrissage » un danger jusqu'à 1 500 mètres de distance. Soit à 15 fois la distance longtemps considérée comme la portée utile de la 22 LR, en clair, celle où le tireur est (au moins en théorie) potentiellement maître de sa trajectoire et de son point d'impact, par bonnes conditions

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TirMag 32 Petit mais costaud

Petit mais costaud

Comme un célèbre bonbon la Pie qui chante de la publicité, le PCC Daniel Defense est petit, mais costaud. Cette arme de calibre 9x19 mm se distingue par des spécifications de haute qualité. Elle est proposée avec un canon martelé à froid (typique de Daniel Defense), disponible en longueur de 8,3 à 16 pouces. Le pas de rayures de 1/10 est parfaitement adapté à ce calibre, garantissant une excellente stabilité de la balle. Item sans titre Item sans titre Item sans titre Item sans titre Item sans titre Au fonctionnement par culasse non calée, typique des PCC, Daniel Defense y a ajouté un système d'amortisseur de recul hydraulique, particulièrement appréciable en tir rapide. Avec un poids

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TirMag 32 Bienvenue au royaume des vents

Bienvenue au royaume des vents

Le tir aux distances extrêmes est un sport de plein air, pour ne pas dire de grand air. Un ingrédient dont les candidates et candidats à la couronne 2025 des King of One et Two Miles n'ont assurément pas été privés. D'année en année, ce concours, « la plus importante compétition d'Extrem Long Range hors du territoire américain » pour reprendre le mot de son parrain en Europe, Eduardo Abril de Fontcuberta, continue à prendre de l'importance. Les organisateurs ont refusé du monde, et les inscriptions ont été closes en un temps record : 135 duos briguaient le titre du One Mile et 99 équipes celui du 2 Miles. Du jamais vu. Pareil succès impose de tirer les qualifications sur deux jours, ce qui multiplie les incertitudes météo : ainsi, la première journée d'épreuves a été marquée par ce que l'on pourrait appeler un temps de cochon, ponctué d'épisodes de grosses averses, des nuées de grêle et des nappes de brume. La suivante a été nettement plus avenante : le soleil avait repris possession du ciel, avec un vent présent, mais somme toute gérable. Cette loterie météo est la loi de l'exercice. Et comme se plaît à rappeler Eduardo de Fontcuberta, la seule solution à ce problème consiste à s'entraîner surtout quand il fait un temps… à rester sous la couette. Item sans titre Parfait… pour le bronzage Foi d'ancien de la Légion espagnole et de tireur toujours passionné, auteur de plusieurs ouvrages sur le TLD. Toujours est-il que les trois vainqueurs de l'épreuve reine ont tiré leur qualification le

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