Depuis la mort de mon père il y a trois ans, je me sens dans une impasse, confie Mathilde. Peu avant, j'ai rencontré mon mari et nous avons deux enfants, nous vivons à Paris, où je fais des piges pour un magazine santé - un job que je considère comme alimentaire car, par ailleurs, j'écris, et c'est ce qui compte pour moi. J'ai déjà publié trois livres, pas de fiction, mais je m'en approche. Mon père était agriculteur et, étant sa fille unique, j'ai hérité de l'exploitation, qui est importante. Mes parents ont divorcé quand j'étais petite. Ils se sont séparés quand mon père, qui était kiné, a repris l'exploitation de ses parents. Ma mère ne voulait pas de cette vie. - Du coup, vous avez repris le flambeau. Arrivez-vous à cumuler vos deux activités ? lui demande Robert Neuburger. - C'est
Le contenu complet de cet article est réservé aux abonnés. Vous pouvez également acheter hors-séries n°90 au format digital. Vous le retrouverez immédiatement dans votre bibliothèque numérique KiosqueMag.
Voir plus