Pourquoi avoir écrit un livre sur la famille ? S. G. : Nous portons tous une famille en nous, qu'elle soit adoptive ou génitrice. Nous avons tendance à oublier cette réalité, à la renvoyer au fait d'avoir des enfants alors que nous avons des ancêtres, un père, une mère, des oncles, des tantes, des frères, des sœurs… C'est une question universelle, y compris pour ceux qui n'ont pas d'enfants. Comment appréhender nos parents quand ils vieillissent, quand nous nous retrouvons en conflit, confrontés à des rapports de force, quand nous cherchons à consolider nos liens, voire à nous réconcilier ? Il est vrai que le fait de vieillir et de me poser la question de la maternité avait aussi redoublé l'urgence d'écrire ce livre. Comment échapper à la violence générée par les rapports de force dans la famille, à ces abus que vous analysez ? S. G. : Comme je l'affirme dans mon livre, la famille n'est pas toujours un refuge, et la séparation
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