À 130 km/h sur autoroute, l'autonomie fond plus vite qu'une glace au soleil ! C'est vrai pour toutes les voitures électriques, plus encore pour celles qui se satisfont d'une batterie de capacité modeste. Dès lors, une conclusion s'impose : hors des villes, point de salut pour la nouvelle Renault 5 E-Tech, même avec son pack de 52 kWh ? Pas forcément, et nous allons essayer de vous le démontrer à l'occasion de cet Essai 10 000 km. Certes, les premiers trajets, tout comme les nouvelles mesures réalisées, montrent une certaine disparité en fonction de la température, de la vitesse moyenne, du type de conduite et bien évidemment du nombre de kilomètres parcourus sur autoroute. Item sans titre Lundi matin caniculaire, batterie à 100 %, départ du journal pour le plus long périple de l'essai. L'ambition nous anime, la confiance moins. L'idée serait de rejoindre la Suisse le plus vite possible, enchaîner quelques cols, redescendre sur la Toscane pour remonter par la côte et traverser à nouveau les Alpes plus au sud. Toutes les applications sont unanimes. Au plus court, en prenant au maximum les autoroutes, il va falloir compter 9 charges pour atteindre Sienne. Le planificateur de la Renault 5 E-Tech est, lui, beaucoup plus pessimiste, un trait de caractère qui ne le lâchera pas tout au long du trajet. La prudence nous incite à rouler sur le mode Éco qui limite la puissance, la vitesse maxi (115 km/h) et n'abuse pas de la climatisation. Il fait plus de 30 °C mais l'incidence sur la charge reste marginale. La première mesure de courbe permet de noter que le pic de 100 kW est obtenu avant la première minute et
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