L'Auto-Journal - Le numéro 1191 du 4 septembre 2025

Il est encore trop tôt pour savoir si la suppression des ZFE, votée par l'Assemblée nationale, favorisera une remontée des ventes de voitures diesel. Ni même si elle sera effective un jour, le chemin avant l'entrée en vigueur restant long. En attendant, ZFE ou pas, suppression ou pas, les moteurs qui carburent au gazole demeurent, quoi que certains en disent, intéressants pour les gros rouleurs car moins “énergivores”, notamment sur autoroute, par rapport aux hybrides. Dans ce contexte, si certains constructeurs choisissent de bannir le diesel de leurs gammes, d'autres y restent fidèles : c'est le cas du trio allemand haut de gamme qui maintient ses propositions, y compris sur les dernières productions, preuve qu'il ne s'agit pas d'un reliquat à destination de quelques irréductibles marginaux. Le tout récent Audi Q5 (3e génération) illustre le propos avec un TDI de 204 ch, tandis que le 4e BMW X3 y va de ses versions 20d et 40d de respectivement 197 et 303 ch, cette dernière donnant droit à un 6 cylindres en ligne - nous vous en reparlerons prochainement. Et le GLC abrite, quant à lui, également un “6 en ligne” de 367 ch sous le capot du modèle 450 d, mais laisse plus de choix avec les 200 d, 220 d et 300 de, ce dernier étant le seul diesel hybride rechargeable.

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Le taux de natalité déclinant en Europe de l'Ouest ne milite pas pour la prolifération des transports de troupes civiles. Il y subsiste tout de même quelques valeureuses familles nombreuses à véhiculer et donc un marché à prendre pour les constructeurs généralistes, qui continuent à renouveler leurs SUV 7 places. Volkswagen pousse même la coquetterie jusqu'à lancer un tout nouveau modèle pour remplacer le Tiguan Allspace. Place au Tayron, qui s'offre une carrosserie entièrement spécifique puisqu'il ne partage plus sa face avant avec son petit frère. Pas de mystère toutefois, sous ces atours inédits, nous retrouvons bien la même plateforme et les mêmes motorisations, à commencer par l'omniprésent 1.5 eTSI 150 ch qui ne profite toujours que d'une hybridation légère de 48 V minimale. Le retard du géant allemand, qui a préféré miser sur le haut de gamme rechargeable, est manifeste. Bien que le 5008, restylé en 2024, ne propose pas une gamme aussi large que son adversaire allemand, il a mieux flairé l'air du temps avec son moteur de 145 ch (ex-136 ch) dont la micro-hybridation a recours à une assistance électrique plus puissante. Certes, il ne s'agit pas d'un système

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Entre airbag Takata et fiabilité des anciens PureTech, l'actualité laisse à penser que tout va mal chez Stellantis. En fait, non ! Certes, le champagne attendra, mais il y a aussi de bonnes nouvelles ; l'arrivée en concession de la Citroën C3 Hybride 110 ch e-DCS6 en est une ! Cette version devrait faire gonfler les commandes, qui ne se portent déjà pas si mal : plus de 130 000 depuis le lancement, toutes énergies confondues. Les petites citadines hybrides qui permettent aux urbains pressés de s'affranchir de passer les vitesses pour à peine plus de 20 000 € ne sont pas légion. En ajustant sa politique commerciale, Citroën semble avoir flairé l'air du temps pour tirer son épingle du jeu. Dans sa définition la plus haut de gamme, Max, la C3

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Cupra, c'est, dans un contexte assez morose, la petite marque qui monte, qui monte, qui monte de Volkswagen. Celle qui enquiquine ses cousins. Et les autres ! À l'origine label sportif de Seat, elle s'est muée en entité distincte, en misant sur l'idée d'incarner “l'Audi accessible”. Ce n'est d'ailleurs sans doute pas un hasard si le Terramar du jour est fabriqué dans l'usine hongroise du constructeur aux anneaux. Le coup marketing fonctionne : 700 000 voitures vendues depuis 2019. Et tant pis s'il s'écoule moins de Seat. C'est au point qu'aujourd'hui, les nouveaux modèles ne sont même plus développés pour la “maison mère” mais pour Cupra. Ainsi, alors que le Seat Tarraco a discrètement tiré sa révérence l'an dernier sans avoir de successeur, le Cupra Terramar prend la relève avec le nouvel écusson. Mais

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Item sans titre Item sans titre Vendredi 13 juin, 17 h 30. Alors que le paddock se vide progressivement en cette veille des 24 Heures du Mans, un petit groupe se dirige d'un pas décidé vers le stand de l'équipe ASP Akkodis. Directeur de cette écurie qui représente Lexus en championnat du monde d'Endurance, l'ancien pilote Jérôme Policand accueille chaleureusement ces visiteurs de marque. Il s'agit en effet d'Armel Le Cléac'h, vainqueur en solitaire du Vendée Globe 2016, accompagné de certains membres de l'équipe de voile Banque Populaire. “C'est une grande première pour moi !” précise le navigateur. Dès cette première poignée de main, le contact passe parfaitement entre les deux hommes. Jérôme Policand commence dès lors une visite guidée de ses installations. “Voici l'atelier composite où l'on reconditionne les pièces en fibre de carbone qui ont été utilisées lors des essais et ont éventuellement été endommagées après un passage sur les vibreurs… ” Émeric Lynch écoute avec passion ces explications. En tant que

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Volkswagen a déjà vendu un total de 2 millions de T-Roc, signe que le modèle a trouvé sa clientèle. Dessiné avec sagesse mais évoquant indéniablement un côté chic, il s'est intelligemment positionné entre l'économique Taigo et le Tiguan, quant à lui récemment renouvelé. Lancé en 2017, restylé en 2022, le T-Roc a jusqu'ici pu être indifféremment la première ou la seconde voiture du foyer grâce à une polyvalence avérée. Mais il lui manque aujourd'hui quelques centimètres en longueur pour être encore compétitif dans un segment où la concurrence a grandi. Avec 4,37 m de long, soit 12 cm de plus que le modèle actuel, le T-Roc 2025 apparaît tout de suite comme plus imposant, moins ramassé, et

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