L'Auto-Journal - Le numéro 1195 du 30 octobre 2025

La troisième génération du Compass est assemblée dans l'usine de Melfi, entre Naples et Bari. Difficile de trouver un quelconque lien de parenté avec ses prédécesseurs. Le premier, véritable catastrophe visuelle, sortait de l'usine de Belvidere, dans l'Illinois, tandis que le second, plus réussi après la prise de contrôle de Jeep par Fiat, était produit au Brésil et au Mexique. Malgré quelques compétences en matière de franchissement (hauteur de gué supérieure à 470 mm), le nouveau Compass ne traversera pas l'Atlantique. Son retour aux États-Unis est prévu via la relance de l'usine de Belvidere, en 2027. Reste à savoir si ce nouveau Compass

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Bien que très loin d'avoir la puissance de feu de son compatriote BYD ou une image aussi forte que son voisin MG, Leapmotor pourrait bien faire partie de ces constructeurs chinois capables d'émerger rapidement sur le continent européen. En autorisant, depuis fin 2023, le groupe Stellantis à fabriquer ses modèles et à les distribuer hors de son marché intérieur, cette firme autrefois spécialisée dans la reconnaissance faciale peut compter sur le réseau et le savoir-faire technique de son partenaire pour se faire une place chez nous. Après une petite citadine T03 qui risque de souffrir de l'arrivée prochaine

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LA GAMME ES90 Alors que la berline traditionnelle se meurt au profit des SUV, elle rechigne encore à rendre les armes dans le haut de gamme. Elle a même trouvé une seconde jeunesse dans le clan des grandes routières électriques, né avec la Tesla Model S en 2012 et investi depuis par les Mercedes EQE, BMW i5, Audi A6 e-tron et DS N° 8. Une famille à laquelle se rattachent également les “pompes à feu” de type Audi e-tron GT, Porsche Taycan ou Polestar 5. La nouvelle Volvo ES90 est du même bois, avec 5 m en longueur et 1,94 m en largeur. Développée autour de la plateforme SPA2, qu'elle partage avec l'EX90 (le grand SUV à pile de la marque) et la

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Item sans titre Item sans titre Pour les grands constructeurs allemands, le temps est venu de passer à la vitesse supérieure dans le domaine du véhicule électrique. Le médiocre succès commercial du Mercedes EQC et les capacités limitées de l'ancien BMW iX3 ont poussé les ingénieurs à aller beaucoup plus loin. Et voici le résultat : des autos conçues dès l'origine pour être électriques, construites sur des plateformes dédiées, “logicielles” et donc évolutives. Fidèle à la silhouette rassurante de son cousin thermique, le GLC adopte des poignées affleurantes, des feux affinés et une calandre garnie de 942 pixels rétroéclairés. Il soigne aussi son aéro dynamique et affiche un Cx de 0,24 (contre 0,29 pour le GLC thermique), ce qui est une belle performance pour une voiture de

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Plus vraiment le temps de se regarder dans la glace ! De Mercedes à Renault en passant par le groupe Volkswagen, l'inquiétude se lit sur les lèvres des dirigeants. Les constructeurs chinois savent désormais faire des voitures… et vite. Chez BYD, même si le constructeur entretient le secret, le temps de développement moyen d'une nouvelle silhouette est d'environ 18 mois. Chez d'autres constructeurs, à la réputation moins forgée, le temps de développement peut même être abaissé à 13 voire 12 mois, alors qu'il faut bien souvent parler en années avec la plupart des constructeurs européens. Cette analyse mérite cependant d'être affinée. Car les modèles gagnants sont la plupart du temps 100 % électriques, élaborés sur des plateformes existantes, ce qui permet de réduire complexité et diversité. Stellantis, qui regroupe 15 marques au total, est passé maître dans l'art de minimiser les coûts en partageant un maximum de composants. Et le temps de développement diffère fortement

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Sans tambour ni trompette, la C4 ne se vend pas trop mal puisqu'en 2024, elle s'est hissée à la deuxième place des compactes les plus vendues en Europe. Qui l'eût cru ? Il faut dire qu'elle a un atout maître : son confort général, le meilleur de la catégorie, surtout en filtrage de suspension, quitte à renoncer au dynamisme. La C4 est l'une des voitures les plus sages à conduire de la production actuelle. Début 2025, elle a subi un restylage qui a assagi ses traits aussi bien à l'avant qu'à l'arrière pour l'extérieur. Côté motorisation, il n'y a plus de diesel dans l'offre proposée, qui comprend dorénavant un bloc essence “simple”, des versions avec micro-hybridation et des déclinaisons 100 %

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