Après une 305 pour le moins timide techniquement, les premiers modèles étant même en retrait par rapport aux précédentes 304, la 405 était attendue au tournant. La 309, transfuge de chez Simca-Talbot, n'ayant guère séduit les foules, il fallait tenter de réitérer le succès de la 205 dans le segment des berlines. Pour cela, les éléments stylistiques du best-seller du marché français sont repris : calandre à trois barrettes, râpe entre les feux arrière… À bord, c'est Paul Bracq qui signe l'habitacle, hélas desservi par des matériaux de piètre qualité. Sous le capot, la 405 fait appel aux modernes blocs TU et XU, ce dernier étant décliné en diesel. Un élégant break est aussi développé, tournant le dos à l'image volontiers utilitaire de ce type de carrosserie. Enfin, une véritable gamme de versions sportives est proposée, avec un 1.9 emprunté aux mythiques 205 GTi et décliné en 110, 125 et 160 ch, ce dernier ayant droit à une culasse 16 soupapes. Surfant sur la réussite de la 205 en compétition, la 405 remporte le Dakar ainsi que la course de Pikes Peak en 1988 et 1989. Une version T16 verra d'ailleurs le jour au catalogue quelques années plus tard, faisant du modèle le plus puissant de la marque en son temps. Après quelques améliorations en 1990, le restylage de la mi-1992 fait enfin taire les critiques (justifiées) concernant la finition, qualifiée de bâclée et désinvolte. L'arrivée d'une concurrence rajeunie va néanmoins reléguer la 405 au second rang
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