Mais oui, BIBA a 45 ans. L'âge où on a encore envie de danser jusqu'au bout de la nuit (bon, allez, 1 h du matin) avec une coupe de champagne à la main mais où on vérifie quand même qu'il y a des bouteilles de Perrier pas loin (parce qu'on bosse demain, en fait). Quand BIBA est né, c'était les années 80 : les épaulettes triomphaient, les brushings défiaient la gravité, le blush était carmin et le débardeur forcément fluo. Les femmes étaient actives, des working-girls acharnées désireuses de se faire une vraie place dans un monde de mecs bien testostéronés. Elles voulaient grimper les échelons, avoir le poste qu'elles méritaient dans l'organigramme de leur boîte (vu qu'elles avaient fait de bonnes études) mais sans rien lâcher des autres sphères de leur vie intime : boulot, couple, maternité, amitiés, sexualité, argent, fête, mode, beauté, cuisine… Elles voulaient tout avoir, tout faire, tout concilier, tout réussir. Forcément, ça n'allait pas de soi, les questions fusaient, les embûches s'accumulaient, les contradicteurs contredisaient, les fâcheux se fâchaient, les doutes planaient et aucun magazine n'accompagnait réellement le quotidien de cette nouvelle génération de femmes, prêtes à en découdre. BIBA a débarqué et comblé un vide. Décomplexé, drôle, audacieux. Il a été le premier magazine - et longtemps le seul - à parler sans tabou de tout : le plaisir, le désir, les victoires, les galères. Bref, tout ce qui fait nos vies avec ce ton unique qui prend les femmes comme elles
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