Diapason - Le numéro 676 du 30 janvier 2019

Finaliste en 1990 du Concours Chopin de Varsovie - il avait dix-sept ans -, premier prix cinq ans plus tard, le Marseillais Philippe Giusiano est un pianiste dont la discrétion ne doit pas faire perdre de vue qu'il est un maître. Tous ses disques ne rendent pas compte de l'accomplissement

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Après son opéra La Reine de Saba ( Cinq Diapason, cf. no 649 ), c'est au Goldmark symphonique que s'intéresse cette fois Fabrice Bollon. Echos de Schumann, clins d'œil à Brahms et préfigurations de Mahler résument l'Ouverture Sakun-tala (1865), d'après le drame de Kâlidâsa. En parfaite intelligence avec des Bamberger

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Si la production orchestrale d'Alfred Schnittke, extrêmement hétérogène sur le plan stylistique, a parfois mal vieilli, tel n'est pas le cas de sa musique chorale ( Concerto pour chœur , Psaumes de la pénitence ), qui a gardé intact son potentiel d'influence. Celui de sa musique de chambre est plus

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Originaire de Silésie, Schobert gagne Paris vers 1760. Maître de musique d u prince de Conti, il croise chez lui le jeune Mozart, qui s'inspirera, en 176 4, de l'une de ses sonates dans l' Andante de son deuxième concerto pour piano. Trois ans passent, et un dîner de champignons

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En 2012, un superbe disque dirigé par Sebastian Weigle révélait la beauté hors du commun des lieder avec orchestre de Hans Sommer (Tudor, cf. no 602 ). On y savourait la dramatisation sûre, le tour rhapsodique des Chants de Sappho , dont on découvre ici la version primitive parmi d'autres

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Après la première discographique de Riccardo Chailly avec l'Orchestre du Festival de Lucerne 666 ), voici le deuxième enregistrement du Chant funèbre (1908), thrène dont la redécouverte à Saint-Pétersbourg, il y a quatre ans, avait mis la planète en émoi. Gustavo Gimeno soigne une lecture peu expansive, atténuant les moirures

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