Diapason - Le numéro 679 du 24 avril 2019

Cinquième drame de Mozart depuis L e Devoir du Premier commandement (Salzbourg 1767), mais premier triomphe européen, à Milan fin 1770, avec la fine fleur du bel canto et un orchestre pléthorique. L'influence de l'aîné Myslivecek ne bride pas une muse déjà furieusement théâtrale dans sa racinienne rigueur. Le public

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Fraîche « comme s'il n'y en avait pas eu des centaines avant elle », s'émerveille le chef Felix Weingartner au Conservatoire de Paris : le secrétaire Jean Chantavoine vient, en 1933, de la découvrir dans un legs de Reynaldo Hahn. En 1855, l'apprenti Bizet, dix-sept ans, mêle Gounod, Mendelssohn et

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Le Concerto pour violon de 2014 doit à Mozart ce que le Concerto pour piano doit à Schumann et Brahms. Son titre de gloire reste toutefois son second opéra, une Cendrillon moitié Lloyd Webber moitié Lehar écrite quand elle avait neuf ans. « Miss mélodie » Alma Deutscher, compositrice anglaise

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Le poème de l'amour et de la mort wagnérien n'en finit pas de fasciner musiciens, hommes de théâtre - et public.A Bruxelles, où il dirigeait la saison passée un formidable Lohengrin, Alain Altinoglu relève le défi, veillant sur un double cast où alternent les Isolde de Petra Lang et Ann

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Son coup d'éclat dans Gaspard de la Nuit, gravé pour Decca il y a huit ans, nous avait montré la prédilection de Benjamin Grosvenor pour les œuvres sombres et tourmentées.On est donc impatient de découvrir comment le prodige britannique s'appropriera les Kreisleriana de Schumann, autre diamant noir du répertoire. A

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L'an passé, Radu Lupu avait surpris son monde lors de son récital parisien, en changeant son programme à la dernière minute afin de proposer une soirée entièrement consacrée à Schubert. Tel un ami un peu perdu de vue, que le pianiste se plaît à fréquenter à nouveau assidûment, le compositeur

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