Diapason - Le numéro 679 du 24 avril 2019

C'est encore au maestro Weingartner que Wolfgang Korngold, espoir de Vienne après la mort de Mahler, doit la création en 1913 d'une immense Sinfonietta écrite pendant sa quinzième année. Triomphe européen comme le sera son opéra Die tote Stadt sept ans plus tard. Et dès le Fliessend initial ce souffle

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Vienne, 10 juillet 1876. Pour clore sa première année au conservatoire, Gustav Mahler, seize ans, présente un quatuor avec piano dont sa veuve ne retrouvera qu'un mouvement chargé à lui seul de faire le portrait du jeune homme. Loin du « titan » à venir, mais du vent dans les

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Un grand d'Espagne.Condisciple à l'Académie de Sienne dans les années 1950 de Claudio Abbado et de Zubin Mehta, le pianiste Joaquin Achucarro est toujours heureux de se produire en public.A quatre-vingt-six printemps, son jeu n'a rien perdu d'une prestance, d'un charme, d'une franchise si caractéristiques.Il interprète aux Invalides un programme

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En 2017 aux Bouffes du Nord, les Diotima bouclaient tout Bartók en un seul soir. Quelques semaines après l'intégrale parue chez Naïve, ils renvoient le Hongrois dos à dos avec Schubert. A Bordeaux l'année dernière, Patrick Szersnovicz soulignait la « conception à la fois analytique et unitaire » des Quatuors

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Rencontre détonante en perspective. Si le clavier rutilant Yuja Wang promet d'incendier le Concerto n° 5 de Prokofiev, la baguette électrique de Mirga Grazinyte-Tyla, pour accompagner le ballet des marteaux, mettra sans doute « son » City of Birmingham Symphony Orchestra sous haute tension. En encadrant l'œuvre du Russe par

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