Don Giovanni à Aix l'été passé, après Guglielmo et le Comte à Salzbourg (les deux documentés en DVD), Andrè Schuen s'est imposé dans Mozart : voix de premier ordre, style généreux, et doté d'un ascendant scénique volontiers carnassier. Cette présence, cette imagination s'entendent au disque : quelle allure, et de haut en bas ! Un Figaro dont le coloris sombre, le caractère s'inscrivent davantage dans la lignée de Cesare Siepi que de Hermann Prey, côtoie le grand ton sanguin d'Almaviva. Sensualité et vie théâtrale encore pour la parade de Guglielmo (« Rivolgete a lui lo sguardo »), ou au fil du catalogue de Leporello, qui contraste avec la sérénade féline de son maître. Hélas, la marquèterie du programme ne convainc guère, avec deux extraits de Papageno assez anodins. Dans les duos, Nikola Hillebrand, d'une joliesse
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