Même si de plus en plus de sociétés repoussent la chasse du lièvre au mois d'octobre, voire novembre, afin de permettre aux hases de sevrer leur dernière "fournée" de levrauts, il reste un gibier totem, associé à l'ouverture de la chasse et au démarrage d'une nouvelle saison prometteuse. Inféodé à de nombreux biotopes : plaine, bois, causses, pâtures, montagne, bocage, garrigue, marais, ou vigne... il est bien répandu sur notre territoire et à inspirée de nombreuses techniques de chasse plus ou moins liées à la géographie. Bien sûr, vous ne serez pas surpris de constater sur le terrain que chacun revendique la supériorité de son mode de chasse et, peut-être, êtes-vous de votre côté un partisan in détour nable de telle ou telle école cynégétique en la matière. C'est de bonne guerre, mais n'oubliez pas qu'à la chasse au bouquin, au capucin, à l'oreillard, au bossu, au président…appelez-le comme bon vous semble, comme à la chasse tout court, ce qui compte : c'est la diversité des pratiques, celles qui font la richesse de notre culture cynégétique. Bonne ouverture à tous !
Voici le fameux rond de Beauce, inféodé au secteur de grande plaine, et là où les densités sont importantes, comme dans le Bassin parisien, en Picardie, en Brie, Champagne, ainsi que dans les départements du Nord et du Centre… La pratique s'est également étendue à certaines plaines du sud de la France, comme dans le Tarn, par exemple dans la région de Gaillac où le lièvre se porte très bien. La technique, autant conviviale qu'efficace, était autrefois (ou parfois encore) associée à la chasse des perdrix grise selon la même méthode. Il s'agit d'une battue circulaire qui consiste, en fonction du nombre
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