La Revue Nationale de La Chasse - Le numéro 864 du 20 août 2019

Son nom originel, Gordon Setter, situe assez précisément les racines de ce chien d'arrêt écossais. Le succès de sa sélection est l'œuvre d'Alexander Gordon, quatrième duc de Gordon, grand amateur de chasse à la grouse, chevalier du Chardon et pair de Grande Bretagne, dont elle porte le nom depuis 1873. D'abord connu comme “ Gordon castel setter ” ou “ black an d tan setter ”, de nombreux éleveurs se sont intéressés à ce grand chien noir et feu, qui se distinguait par son habileté à trouver le gibier, son endurance et sa fermeté à l'arrêt. Dès 1891, Tomson Grey dresse dans Dogs of Scotland une liste des fervents éleveurs et utilisateurs de cette variété de setters. Dès les débuts de la cynophilie, les grands setters de couleur noir et feu occupent le dessus du panier aussi bien lors des expositions,

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Les chasseurs de petit gibier le savent : l'ouverture de la chasse dans les vignes, presque toujours décalée en saison, est un rendez-vous à ne pas manquer. Battues depuis l'ouverture générale sur le reste du territoire, les compagnies de perdreaux y trouvent un refuge salutaire. Les faisans aiment y piéter entre les rangs, survolés par les grives. Et, alors que le chasseur se fait parfois cueilleur, profitant de quelques grappes oubliées, le lièvre sait jaillir en un éclair du cep sous lequel est établi son gîte. Appréciée du gibier, mais difficile d'y chasser, la vigne atout pour plaire. Mais, comme bien d'autres milieux agricoles, les pratiques qui y ont cours ne sont pas nécessairement favorables à la petite faune. Un biotope parfait pour le petit gibier À rebours de l'opinion véhiculée par quelques médias grand public, de nombreux vignerons ont pourtant adopté des pratiques

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Ce fut le cas de Melania Capitan, blogueuse espagnole âgée de 27 ans et passionnée de chasse, qui s'est donné la mort en juillet 2017, ne supportant plus le harcèlement dont elle faisait l'objet par les défenseurs de la cause animale. Drapés dans leur vertu et leur compassion universelle, les mêmes individus se sont illustrés -et déshonorés - en insultant la mémoire du jeune prodige Victor Barrio, torero de 29 ans décédé le 9 juillet 2016 dans l'arène de Teruel en Espagne. Ce fut alors un déferlement de haine.Le phénomène hélas prend de l'am pleur en France. Largement relayés par les médias qui se montrent plutôt bienveillants à leur égard, très actifs sur les réseaux sociaux, les anima listes radicaux, nous devons bien en prendre conscience, ne nous importunent pas seulement par leur haine aveugle de l'homme, et du chasseur en particulier. Ils font désormais peser une menace directe sur notre activité, et en particulier sur le Grande chasse, qui doit nous contraindre à mieux nous défendre en utilisant tous les moyens de communication disponibles. Des détracteurs impitoyables et haineux L’État Français et ses magistrats, prompts à légiférer à propos des discours haineux sur les réseaux sociaux quand il s’agit d’homophobie ou de racisme (antiblanc généralement exclu) se

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L'urbanisation est cert es res ponsable de la destruction de nombreux habitats naturels, mais elle offre également un environnement propice à la vie et à la reproduction de certaines espèces qui ont su s'y adapter. En effet, certains privilégiés ont saisi l'opportunité de coloniser ces nouvelles niches écologiques. Le premier exemple qui vous viendra à l'esprit est sans aucun doute le pigeon biset féral (ou pigeon des clochers) qui a parfaitement su utiliser l'environnement urbain, et qui est maintenant omniprésent dans les villes et villages français. D'autres espèces ont également pris place dans les espaces verts urbains tels que les parcs, comme par exemple le merle noir. À l'aube des années 1990, une importante population de cette espèce était présente

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Ilest le sésame indispensable qui fait de nous des chasseurs, ce statut qui nous définit d'un point de vue administratif mais aussi social et culturel. Le permis de chasser est aussi l'étape préalable à des droits : celui de porter une arme létale, s'en servir, disposer ou non de vies animales. Il nous oblige donc mécaniquement à endosser des responsabilités sérieuses impliquant notre propre sécurité, celle d'autrui et des auxiliaires qui nous entourent, celle de respecter les autres usagers de la nature. Le permis de chasser nous impose également des devoirs éthiques comme celui de servir au mieux et au plus vite le gibier, s'assurer de ne pas mettre en danger l'espèce localement ou à plus grande échelle, respecter la législation et, plus largement, de mener une réflexion pertinente sur notre activité et notre place dans la nature ainsi que dans la société. Il nous oblige enfin à un devoir de représentation dont dépend en partie notre avenir dans une société qui nous est de plus en plus hostile. L'examen nous

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Ceux qui ont eu l'excellente idée d'aller passer leurs vacances estivales en Bretagne pour fuir les chaleurs caniculaires n'auront pas manqué de constater que les pigeons ramiers (columba palumbus) s'y portent bien et même très bien. Chaque chêne, chaque glycine et vigne vierge, qui grimpe au mur des maisons de la péninsule, semblent accueillir à labelle saison un couple de pigeons et leur progéniture, ce qui se traduit depuis plusieurs années, par de très belles densités à l'ouverture de la chasse.Constatant également l'état pitoyable des populations du petit gibier sédentaire, notamment perdrix et faisans, beaucoup de nemrods bretons n'hésitent plus à délaisser les traditionnelles chasses devant soi de début de saison pour ne se concentrer que sur la chasse des pigeons, à poste fixe.“ De

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