Héraclès - Hercule pour les Romains -est l'homme fort de la mythologie grecque. Il est le tueur de fauves et de monstres : le lion de Némée, l'hydre de Lerne, le sanglier d'Érymanthe et tant d'autres… Il est aussi celui qui met fin au règne de tyrans sanguinaires et xénophobes, de Busiris l'Égyptien à Antée qui, à l'autre bout de la Méditerranée, se plaisait à orner les autels de Poséidon du crâne des étrangers qu'il avait sacrifiés. Mais qu'avait donc de si extraordinaire ce superhéros des temps antiques, dont l'épopée a été chantée par les auteurs grecs et latins Homère, Hésiode, le Pseudo Apollodore, Diodore de Sicile ou encore Sénèque, du VIIIe siècle au Ier siècle av. J.-C. ? Et par quel truchement le souvenir de ces « travaux » a-t-il traversé les siècles, continuant de nos jours à faire l'objet de recherches historiques et d'innombrables opéras, péplums, dessins animés et même jeux vidéo ? Un destin à part, tout d'abord. Né selon la tradition des amours de la mortelle Alcmène, fille du roi de Mycènes, et du dieu du ciel et de la foudre Zeus, qui prit pour la séduire les traits de son époux Amphythrion, Héraclès est doté à sa naissance d'une force surhumaine et débute tragiquement
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