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Nous Deux - Le numéro 4072 du 14 juillet 2025

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La Une de Nous Deux n°4072 du 14/07/2025

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Nous Deux 4072 « Le Café des amis » À cœur ouvert

« Le Café des amis » À cœur ouvert



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Nous Deux 4072 Au nom des pères

Au nom des pères



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Nous Deux 4072 Un menu bleu, blanc, rouge

Un menu bleu, blanc, rouge

1 camembert - Quelques gressins - 1 poignée de fruits secs - 3 tours de moulin à poivre 1. Préchauffez le four à 180 °C. Retirez le papier du camembert et replacez-le dans sa boîte. Entaillez le camembert au couteau. Poivrez. 2. Placez 2 poignées de foin dans une cocotte. Déposez le camembert sur le foin. Mettez le feu au foin avec une allumette et refermez la cocotte. 3. Enfournez pour 20 minutes, puis dégustez avec les gressins. 6 tranches de jambon sans couenne - 250 g d'emmental râpé - 6 croissants pur beurre Pour la béchamel : 50 cl de lait écrémé - 50 g de beurre - 60 g de farine - Noix de muscade - Sel et poivre 1. Préparez la béchamel : faites fondre le beurre dans une grande casserole à feu moyen, ajoutez la farine, mélangez

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Nous Deux 4072 Clara

Clara

Je ne faisais jamais de sieste avant, en début d'après-midi. Mais comme le dit si bien Clara avec son adorable rire moqueur : on ne peut pas être et avoir été. Il faut se rendre à l'évidence, le temps passe inexorablement et il laisse des traces. Il arrive aussi à Clara de mentir, mais elle n'est pas très douée pour cela, et puis ce sont de si gentils mensonges que je ne peux que lui pardonner quand elle me dit que je suis toujours aussi beau qu'au premier jour, celui de notre rencontre. Que je le suis d'une autre façon, tout simplement, mais qu'elle n'a pas perdu au change. Elle dit que c'est notre amour qui ravine notre peau, qui la creuse pour s'y lover chaque jour un peu plus profondément. Elle a sans doute raison, Clara a toujours raison. Je ne dis pas cela pour être dans ses petits papiers, je le pense réellement. Elle ne se trompe jamais. Et puis c'est vrai que notre amour n'a pas cessé de grandir. Il était immense au début, il est incommensurable aujourd'hui. Inquantifiable. Nous n'avons plus la force de la passion qui nous jetait dans le lit trois ou quatre fois par jour, jadis, mais nous faisons encore l'amour, nous nous regardons toujours avec autant de gourmandise. Nous avons souvent les yeux plus grands que le ventre mais nous nous endormons ensemble, enlacés. Nous ne savons pas dormir autrement, Clara et moi. L'autre jour, il a fallu que je me rende à l'hôpital pour une batterie d'examens. Le docteur a dit que c'était la routine, mais il ment encore plus mal que Clara. Je sais que la machine est usée et qu'il va bientôt falloir songer à la rafistoler pour qu'elle tienne encore le coup pendant quelques années. Je suis resté deux jours et une nuit dans cette chambre d'hôpital et cela m'a donné un effroyable aperçu de ce que serait ma vie sans elle. Sans mon ange magnifique aux cheveux gris et aux yeux clairs. J'ai pleuré comme un enfant avant de finalement m'endormir. Dans la chambre surchauffée, j'étais glacé jusqu'aux os. Ne plus jamais voir Clara, ne plus ouvrir les yeux sur son visage, ça ne se peut pas. Elle voulait être là, mais c'est moi qui ai refusé. Il n'était pas question qu'elle dorme

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Nous Deux 4072 Un ange

Un ange

Bruce quitta la route départementale et se gara à l'entrée du chemin forestier, le cœur serré d'émotion. Quinze ans qu'il ne s'était plus promené dans le Jura, sa région natale. Il avait décidé de se réinstaller dans la maison maternelle, souhaitant retrouver les lieux de sa jeunesse. Depuis, il faisait des balades au bord de la Loue ou dans les profondes forêts avoisinantes, ou encore dans les petits villages où, enfant, il connaissait tout le monde. Beaucoup de ses anciens amis avaient quitté les lieux. Qu'importe, le cadre n'avait pas bougé, lui, il s'en était rendu compte avec ravissement ces derniers temps. À chaque balade, les souvenirs ressurgissaient ! Dans le sentier des Feignes où il venait de s'engager, il se rappelait en souriant les moments de camping sauvage qu'il faisait aux alentours, adolescent, avec ses camarades d'alors, ambiance guitare et feu de camp. Au détour d'une courbe du chemin, il aperçut de loin, se découpant devant un bosquet, la « maison du colonel ». Le colonel - personne n'avait jamais su s'il avait effectivement eu ce grade - était un original, qui avait pris ici sa retraite de l'armée. Il aimait jouer du clairon et hisser au petit matin les couleurs devant la porte d'entrée. À l'époque, l'excentricité du colonel amusait les jeunes gens. Il doit être mort à présent, le pauvre vieux, pensa Bruce, en poursuivant d'un pas allègre sa promenade. Et dans quel état doit être sa maison ! En ruine, probablement. Il fit quelques pas hors du sentier pour couper à travers bois. Soudain, un bruit l'arrêta : n'entendait-il pas comme des notes de piano ? Il tendit l'oreille, puis rejoignit le chemin, s'arrêta, hésitant, et s'approcha à nouveau. La musique s'arrêtait aussi, hésitante comme lui, puis reprenait. Il reconnut enfin le morceau : quelqu'un jouait du Chopin. Le fait lui parut surréaliste, dans ce

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Nous Deux 4072 Un amour artificiel

Un amour artificiel

Myriam retira ses chaussons et s'assit en tailleur sur son canapé. Elle attrapa la télécommande et mit une chaîne au hasard. Qu'est-ce qu'elle allait pouvoir regarder ? C'était, au fond, tous les soirs, la même interrogation quand elle rentrait du boulot. Elle mettait rapidement un plat à décongeler au micro-ondes, en contemplant l'animation des fenêtres de l'autre côté de la cour, les voisins qui s'attablaient en famille, ou débouchaient une bouteille de vin pour leurs invités… Elle avalait son repas en parlant à Chaman, son chat, puis elle se dirigeait vers le canapé où elle finissait la soirée à moitié endormie devant une mauvaise série… Elle blâmait son poste d'assistante d'un directeur très en vue : c'était à cause de cela, et surtout de lui, qu'elle n'avait pas une minute à elle… Laurent était aussi tyrannique que brillant. Lorsqu'elle avait fini de répondre à ses demandes, toutes plus urgentes ou exorbitantes les unes que les autres, elle n'avait pas l'énergie d'aller au cinéma ou au théâtre, ni d'ouvrir un livre. De toute façon, avec qui sortir ? Toutes ses copines étaient en couple, certaines commençaient à avoir des enfants, et Myriam restait la seule célibataire du groupe. Même ses collègues semblaient toujours avoir mieux à faire que d'aller boire un verre avec elle ! Il faut dire qu'ils avaient toujours peur que Myriam finisse par raconter quelque chose à Laurent, bien qu'elle n'ait jamais trahi leur confiance. Elle avait longtemps vécu en couple, avec un garçon rencontré au lycée, mais ils s'étaient séparés l'année précédente, vaincus par la lassitude qui s'installe entre deux êtres, ou plus probablement parce que Myriam n'était plus jamais disponible. Elle se persuadait que leur relation s'était terminée parce qu'ils n'avaient finalement pas grand-chose en commun, une fois leurs années d'étudiants derrière eux. À l'écran, la télé n'offrait rien de plus que ces émissions où les gens s'entre-tuent à coups de mots assassins. Elle trouvait tout trop criard, les couleurs du décor, les brushings des présentateurs et des

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