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Nous Deux - Le numéro 4078 du 25 août 2025

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La Une de Nous Deux n°4078 du 25/08/2025

Au sommaire de ce numéro

Nous Deux 4078 « Le Café des amis » L'heure du renouveau - 7e épisode

« Le Café des amis » L'heure du renouveau - 7e épisode



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Nous Deux 4078 Une divine rencontre

Une divine rencontre



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Nous Deux 4078 Ça croustille avec la pâte filo !

Ça croustille avec la pâte filo !

- 90 g de lardons de truite fumée - 1 courgette jaune - 1 courgette verte - 5 à 6 feuilles de menthe fraîche - 250 g de ricotta - 1 paquet de pâte filo - 1 c. à café d'ail en poudre - Huile d'olive - Sel et poivre 1. Préchauffez le four à 180 °C. Déballez les feuilles filo, découpez-les à la taille de vos moules à l'aide de ciseaux. 2. Huilez les feuilles avec de l'huile d'olive (ou du beurre) puis placez-les dans les moules. Comptez 3 à 4 cercles de feuille filo par moule. Enfournez à blanc avec des poids (riz, haricots…) pour 3 à 5 minutes. Restez vigilants, les feuilles dorent vite. Sortez-les du four et laissez-les refroidir. 3. Réalisez des tagliatelles de courgette à l'aide d'un Économe. 4. Mélangez la ricotta, la menthe ciselée, l'ail en poudre, du sel et du poivre. Répartissez ce

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Nous Deux 4078 L'amour au septième étage

L'amour au septième étage

Rose Saramago est l'une des quarante-sept copropriétaires possédant, à Cassis, un appartement dans le condo Cap-Mer dont j'ai été pendant trente-deux ans l'intendant, le concierge, le factotum, l'infirmier, le confident, le jardinier, le psychologue, l'électricien, le plombier, le maçon, le cuisiniste, le chimiste, le mécanicien, bref, l'honorable gardien. Je possède presque toutes les clés de cet endroit et j'en connais tous les secrets. Par exemple, je sais qui est en couple et qui ne l'est pas, qui reçoit des amis et qui n'en reçoit pas. La plupart des résidents ont encore leurs familles. Parfois, je surprends la petite mélodie de leur quotidien et, au lieu de passer mon chemin, je tends l'oreille. Cela ne dure jamais très longtemps. Je perçois les rires des enfants, les discussions des adultes. J'écoute les bruits des couverts sur les tables, la cacophonie des voix, le claquement des portes qu'on ouvre et qu'on ferme. Et quand il m'arrive de surprendre un « Passe une bonne journée, ma belle ! » ou un « Je t'aime mon chéri ! », mon ventre se serre et je ne peux m'empêcher d'éprouver des regrets. Car je suis seul. À 62 ans, je suis veuf depuis cinq ans. Mon adorable femme, Églantine, est partie. Mme Saramago vit dans l'appartement 308 - il est toujours silencieux. C'est un très bel espace situé au septième et dernier étage. Il offre un point de vue avantageux sur le Cap Canaille et la baie de Cassis et, en se penchant, on aperçoit la piscine et le jardin. Rose Saramago est une belle femme de 57 ans. Une très belle femme même, devrais-je dire. J'aime sa physionomie frêle et son allure presque éthérée. Elle est toujours vêtue de blanc et ses membres délicats évoluent avec grâce dans les couloirs du condo. Ses jambes sont des jambes de music-hall, fuselées par des talons aiguilles. Quand je passe à côté d'elle, je dois résister à l'envie de humer son abondante chevelure grise, dont l'éclat contraste avec la pâleur de sa peau.

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Nous Deux 4078 La visiteuse

La visiteuse

Qu'est-ce que je vais faire aujourd'hui ? Vanessa se pose cette question en ouvrant ses volets qui lui découvrent le « plus beau paysage du monde », comme disait son ex-mari. Olivier était un homme qui s'émerveillait de tout dans la vie. Un homme heureux. Et sans doute l'a-t-il quittée parce qu'elle était son contraire. Morose, elle contemple la campagne baignée de soleil, sous le ciel bleu, avec la ligne de la mer, au loin, qui paraît être un mirage. Une carte postale dont, à cette minute, le charme lui échappe. Elle l'a trop regardée pour y être encore sensible. Elle est née ici, il y a presque cinquante ans. Sans doute est-ce aussi cette date qui la tourmente et la rend indifférente à la beauté qui l'entoure. La cinquantaine est comme une balise qui marquerait le début de l'âge mûr. Parfois, Vanessa ne peut croire qu'elle va la franchir. Elle se sent tellement « gamine », au fond ! Parce qu'elle n'a pas eu d'enfant ? Oui, ce doit être la raison de son impression. Et, dans la maison bordée d'un champ de lavande léguée par sa grand-mère, elle se sent ce matin particulièrement seule. Grâce à l'héritage de Mamita, qui a élevé l'orpheline qu'elle était, elle n'a pas à travailler chaque jour, elle se contente de louer ses terres à une grande entreprise de parfums du pays ; Vanessa possède aussi d'autres hectares plantés de roses plus haut sur les collines. Cela lui suffit pour vivre. Hélas, si ce « boulot » qui n'en est pas un, plutôt un arrangement, lui apporte l'argent dont elle a besoin, il ne lui évite pas de penser… Drôle de destin que le sien ! Quoi qu'elle fasse, on dirait que cela la mène obstinément à la solitude. Des parents photographes qui n'ont jamais pensé à elle et arpentaient les quatre coins du monde, jusqu'à ce naufrage, très loin, en Malaisie, où ils ont péri tous les deux. Ensuite, un époux qui ne l'a jamais satisfaite. Aujourd'hui, une vie de

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Nous Deux 4078 Le chasseur de merveilles

Le chasseur de merveilles

Il ne se passe jamais rien dans ce petit village du Morbihan. Rien de remarquable, rien de terrifiant ou de scandaleux. La vie suit son cours paisible dans les fermes en ce début d'août 1912 et bientôt, on fauchera les blés. Ils sont tout blonds sous le soleil et ondulent comme de longs fantômes diaphanes au petit jour, dans la brume matinale. Le petit matin, c'est le moment préféré d'Eugénie depuis qu'elle est veuve. Depuis qu'enfin elle peut s'accorder quelques minutes d'oisiveté contemplative durant lesquelles elle ne fait rien d'autre que sourire béatement à l'éveil de chaque jour. Tout simplement parce que chaque jour nouveau est pour elle comme une renaissance. Elle ressemble à une chrysalide qui répéterait inlassablement le même cycle. Eugénie ne se lasse pas de renaître, elle qui tant de fois a côtoyé la tombe. Elle a 40 ans, c'est l'âge canonique, celui requis pour une femme qui souhaiterait devenir la bonne du curé. Avant 40 ans, c'est impossible, parce que ça pourrait lui donner des idées peu catholiques, au curé. À croire qu'après 40 ans une femme n'en est plus une, qu'elle ne peut plus séduire un homme, fût-il de Dieu. Qu'importe, Eugénie n'ambitionne pas de devenir la domestique de ce rabat-joie de père Gaston Lantier. Oh que non, plutôt mourir ! C'est juste une réflexion qu'elle se fait comme ça, comme des tas d'autres réflexions parce que désormais, elle peut prendre le temps de penser, de rêver. Le père Lantier, qu'est-ce qu'il est laid celui-là ! C'est sûrement parce que aucune fille ne voulait de lui que Dieu a eu pitié et l'a appelé à son ministère. Non seulement il est laid, mais en plus il sent mauvais, et puis il a le visage tout couperosé et ça, c'est à cause de la gnôle ! En ville, personne n'aurait voulu d'un curé de ce genre-là, alors là encore, Dieu est venu au secours de son disgracieux enfant en soufflant à l'oreille de l'archevêque qu'il fallait envoyer celui-là au fin fond du Morbihan. Peut-être qu'au moment où Eugénie, cachée derrière un bouquet d'orties, observe, attendrie, toute une famille de renards venue boire à l'étang, le père Lantier est là, pas loin, à l'affût

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