Son tour, à elle et beaucoup d'autres, est venu. Après les victimes du Mediator et de la Dépakine, c'est au tour de celles de l'Androcur de demander des comptes… et réparation. « En 2024, notre association a déposé une plainte contre X pour administration de substance nuisible, atteinte involontaire à l'intégrité de la personne, et tromperie aggravée, explique Emmanuelle Huet-Mignaton. Nous voulons comprendre pourquoi des milliers de patientes n'ont pas été informées plus tôt. » « J'ai fait confiance » Elle-même n'aurait jamais dû prendre ce médicament. L'Androcur est entré dans la vie d'Emmanuelle en 2003. « J'avais 39 ans, on m'avait découvert de l'endométriose, j'avais déjà deux enfants et je savais que je n'en aurais pas d'autres », se souvient-elle. Pour soulager sa maladie, elle demande à son médecin de pratiquer une hystérectomie, c'est-à-dire une ablation de l'utérus. « Sauf qu'il a refusé, préférant me prescrire un nouveau
                                                
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