Nous Deux - Le numéro 4092 du 1 décembre 2025

Le quai de la gare de Cuzco-Wanchaq commençait à se remplir quand Lucas y déposa son sac à dos. Pour cette découverte du Pérou, le botaniste avait prévu un bagage contenant ses instruments, dont les indispensables loupes et jumelles. Le Belge d'une trentaine d'années arborait une tenue décontractée qui convenait aux températures estivales avoisinant les 20 degrés dans la journée. Il observa longuement les touristes qui se pressaient pour l'embarquement dans l'une des seize voitures du convoi. La plupart d'entre eux remerciaient leurs guides à coups de gracias ! et de muy bien ! L'atmosphère était festive et bon enfant. Les voyageurs s'exprimaient en espagnol ou en anglais. Lucas guettait l'écho d'une voix française. Soudain, un « Merci ! » émergea du flot de voyageurs. L'interjection provenait d'une jeune femme blonde à la tenue blanche et élégante qui tirait une valise à roulettes. Elle le dépassa pour gagner l'avant du convoi. Démarche souple, silhouette élancée, il lui aurait bien volontiers emboîté le pas pour faire sa connaissance. Il se retint de justesse en se rappelant les raisons professionnelles qui l'avaient fait quitter Bruxelles. Sa mission était de récolter des informations sur les espèces endémiques de la flore dans cette partie des Andes péruviennes. Avant de s'éloigner de Cuzco, Lucas avait eu le temps de visiter le couvent Santo Domingo. Son guide avait souligné que l'édifice avait été construit sur le fameux temple du Soleil, connu également sous le nom de Qorikancha. Lucas avait pris goût à parcourir à pied une partie de la ville hantée par l'histoire, où les pierres incas avaient servi de fondations aux constructions coloniales. Tout doucement, le train s'élança à une vitesse de trente kilomètres à l'heure. Des chiens se lancèrent à sa poursuite, langue à terre, jusqu'à l'épuisement. Lucas s'installa confortablement dans l'un des compartiments dont les grandes fenêtres évoquaient des baies vitrées. Le convoi prenait de la hauteur en direction de plateaux traversés

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L'avez-vous remarqué ? En hiver, le mal de dos a tendance à s'aggraver ou à se manifester plus fréquemment. Les raisons ne manquent pas ! Les températures basses entraînent des contractions musculaires réflexes : le corps se crispe pour conserver la chaleur, ce qui réduit la souplesse et favorise les tensions. En parallèle, la baisse d'activité accentue les douleurs. Le froid décourage les sorties, le cocooning invite à rester assis plus longtemps et l'on adopte parfois des positions inadaptées devant la télévision ou l'ordinateur. Sans oublier que les repas plus riches de la saison peuvent entraîner une prise de poids, qui accentue encore la pression sur la colonne. Une combinaison qui a toutes les chances de mettre notre dos à rude épreuve.

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Longtemps, ce coin de France est resté un pays de marais complètement infertile. Jusqu'à ce que des moines du XIIIe siècle décident d'y créer un gigantesque réseau d'étangs et de mares afin de favoriser la pisciculture - pour les premiers - et d'abreuver le bétail - pour les secondes. Il en résulte aujourd'hui l'une des zones humides les plus importantes en Europe. La multiplicité des territoires - cours d'eau naturels, étangs, landes, prairies, forêts… - a permis l'installation de nombreuses espèces animales, dont

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Toutes les parties de ce conifère sont toxiques. Les lapins s'en régalent et les chiens sont attirés par la saveur douce du fruit. S'ils ne mastiquent pas les graines, qui sont les plus dangereuses, l'ingestion est souvent sans symptômes. Symptômes : généralement, ils apparaissent moins de trois heures après l'ingestion, sous la forme de troubles digestifs (vomissements, diarrhées, hyper salivation), cardiaques et neurologiques (tremblements, convulsions, agitation… ). Gravité : si la consommation est importante, la mort

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