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Nous Deux - Le numéro 4094 du 15 décembre 2025

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La Une de Nous Deux n°4094 du 15/12/2025

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Nous Deux 4094 Le cadeau parfait

Le cadeau parfait



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Nous Deux 4094 Une bonne influence

Une bonne influence



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Nous Deux 4094 L'amour dans les nuages

L'amour dans les nuages

Céliane, assise à la terrasse de son resto préféré, proche de la promenade des Anglais, regardait comme à son habitude le ciel. Il était presque bleu. Normal, on était à Nice. Même au mois de décembre, il se montrait clément. Seuls quelques nuages, de beaux moutons blancs, venaient le taquiner. Elle sourit. Elle venait d'y voir un visage masculin. Un visage angélique, charmant. Elle aimait contempler ces formes nébuleuses qui changeaient rapidement quand le vent était fort, et demeuraient plus longtemps lorsqu'il se montrait raisonnable. Elle passait ainsi son heure de pause déjeuner, le regard perdu vers ces représentations mystérieuses qui la faisaient rêver. Un cheval, sorti d'un cumulus, l'avait ainsi fait voyager jusqu'en Angleterre, où elle se voyait assister à une course à Ascot. Un lion rugissant l'avait entraînée dans une arène romaine où de pauvres victimes, attachées à un poteau, allaient être dévorées. Ces visions l'inspiraient pour les romans fantastiques qu'elle écrivait. Elle aimait aussi voir dans les nuages des images plus agréables, tels des chiots, des moutons et autres animaux qui lui rappelaient ceux en peluche qu'elle serrait, enfant, dans ses bras avant de s'endormir. Pas de quoi nourrir ses écrits, mais c'était reposant. Une voix la sortit soudain de ses rêveries. - Bonjour. Qu'est-ce que je vous sers ? Un jeune homme, tablier blanc autour de la taille, lui adressait un beau sourire. Elle le fixait, bouche à moitié ouverte mais aucun son ne sortait. Il accentua son sourire. - Je suis nouveau. Je suppose que vous êtes une habituée ? Céliane, toujours muette, fit signe que « oui » de la tête. Le visage de ce garçon de café, elle venait de le voir dans les nuages ! Mais… L'avait-elle vraiment vu ou bien n'était-ce qu'un visage masculin qu'elle avait cru reconnaître en celui du garçon de café

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Nous Deux 4094 Le silence de l'oracle

Le silence de l'oracle

Jeanine jeta un coup d'œil à l'antique coucou suisse qui ornait un des murs de la pièce. Mince ! Bientôt 15 heures, son premier client allait arriver. Elle se hâta de sortir tout le décorum nécessaire à sa profession : épais tapis de velours violet, bougies colorées, bâtons d'encens, statuettes asiatiques dorées. Elle ferma les rideaux, s'assit dans son fauteuil, prit une grande inspiration, mit sa tête dans ses mains et se mit dans la peau de Madame Olga. Le dernier client parti, tout l'attirail serait rangé en bas du buffet et la pièce reprendrait son apparence de banale salle à manger où elle s'installerait tranquillement devant sa télévision. Voyante depuis plus de cinquante ans, il fallait croire que ses prédictions étaient satisfaisantes puisque « son cabinet », comme elle disait, ne désemplissait pas. Le bouche-à-oreille fonctionnait à merveille et, outre les habitués, elle voyait constamment de nouvelles personnes s'installer, un peu tendues, en face d'elle. D'autant plus qu'elle n'hésitait pas, en cas de besoin, à prolonger la demi-heure habituelle des séances, en recouvrant certaines cartes problématiques pour avoir des messages supplémentaires, afin de ne pas laisser ses clients sur leur faim. Ce jour-là, elle soupira en sortant ses tarots divinatoires du tiroir. Ses fidèles outils de travail - dont les cartes - étaient usés jusqu'à la trame. On distinguait à peine à présent les figures de la majestueuse Impératrice, de l'inquiétante Maison-Dieu ou du réjouissant Soleil. - Comment arrivez-vous à voir de quelle carte il s'agit ? avait un jour demandé une cliente suspicieuse. Elle avait eu un sourire entendu. Peu importait en fait, c'étaient « ses guides », sortes de voix intérieure, qui lui dictaient ses propos, le tarot de Marseille n'était qu'un support. Quelles plaintes allait-elle recueillir aujourd'hui ? Quels espoirs allait-elle alimenter ou décevoir ? Le client allait-il sortir de chez elle avec un grand sourire ou un mouchoir à la main ? Car bien sûr, c'était comme chez le médecin, on ne venait la voir que lorsqu'on avait

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Nous Deux 4094 Respectez mon choix !

Respectez mon choix !

Clarisse regarda un instant la silhouette de Cosme. Il s'éloignait à grands pas sur le trottoir, les mains dans les poches de son trench. Puis elle fit volte-face et remonta la rue de Rivoli en direction du Marais. Elle avait besoin de marcher en réfléchissant à l'annonce qu'elle devait faire à ses parents. Cosme emportait leur conversation et Clarisse refusait qu'elle revienne indirectement aux oreilles des siens. Elle était à la fois angoissée et soulagée à l'idée de se libérer enfin de son secret. Au moins, Cosme s'était montré fair-play et avait compris sa décision. Un instant elle avait songé à ne s'ouvrir qu'à ses parents, mais finalement qu'Arnault et Louis, ses deux frères, et sa sœur aînée, Apolline, soient présents, la rassurait. Clarisse imagina le haut-le-cœur d'Apolline en apprenant la nouvelle. Elle n'avait jamais eu de réelles affinités avec son aînée, trop arc-boutée contre ce qui n'allait pas dans le sens de ses valeurs, mais ses frères, surtout Louis, étaient beaucoup plus ouverts. Peu importait ! De toute façon, elle ne faiblirait pas. Elle aurait même dû clarifier les choses avant. Depuis deux mois que sa tante Tiphaine lui servait d'alibi pour ses escapades chez Domino, elle avait enfin décidé de clarifier les choses. Élancée, vive, avec une crinière de feu et un regard doré pétillant, sa tante Tiphaine est l'électron libre de la famille. Contrairement au reste de sa fratrie, elle avait eu très tôt l'envie de sauter du train familial pour aller vers des ailleurs étancher une curiosité que ne pouvait satisfaire le petit monde étriqué et conservateur dans lequel elle grandissait. Aussi, à peine majeure, profitant d'un compte bancaire enfin à disposition, alimenté année après année par une de ses grands-mères, Tiphaine s'était lancée à l'aventure. De pays en pays, d'une rencontre à l'autre, elle s'était épanouie et avait rencontré l'amour. Léo ne ressemblait pas aux siens. Il se moquait du regard des autres, ignorait la façon dont on devait tenir ses couverts dans les grandes maisons, avait

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Nous Deux 4094 Une nuit d'hiver 1953

Une nuit d'hiver 1953

Ce début d'hiver 1953 est particulièrement rude. Mais, à Champ-Vert, dans leur ferme attenante à la bergerie, Pierre Éclos et son fils Joseph sont bien au chaud, ils ne manquent pas de bois pour le poêle de la cuisine et pour la cheminée de la « salle » où autrefois la mère servait le repas du dimanche. Elle est décédée pendant la longue absence de Joseph, et il en a gros sur le cœur quand il y pense. Il a été prisonnier quatre ans en Allemagne et à son retour elle n'était plus là pour se réjouir avec eux. Fils unique, Joseph s'est lancé avec l'aide de son père dans l'élevage des moutons et des chèvres, à Champ-Vert. Le père est toujours debout avant lui, il dort peu, c'est l'âge, dit-il. Aujourd'hui, son fils s'est réveillé bien avant le jour. Il repousse en grand les volets de sa chambre, aspire une goulée de cet air glacial qui gèle les poumons et plaque à son torse son épaisse liquette de coton. Pourtant il ne bouge pas, laissant son regard errer sur le paysage dont il connaît chaque détail. Leur ferme de Champ-Vert, située à plus de cinq kilomètres du bourg, est tournée vers l'est et Joseph, souvent, a l'occasion d'admirer le lever du soleil. Aujourd'hui l'aube est claire, de cette blancheur éblouissante, parfois nacrée de rose, qui coule sur la campagne pétrifiée lorsqu'il a gelé pendant les heures sombres. Le soleil ne tardera pas à se montrer. Le regard de Joseph à présent effleure les hauteurs. Plus près des cimes déchiquetées du Vercors, c'est La Serre, un hameau qui ne compte aujourd'hui qu'une maison habitée. Et quelle maison ! Presque une ruine. Elle est louée par une veuve de guerre et son fils de 14 ans, Jocelyn. Joseph s'étire, secoue sa tignasse coupée au carré par ses soins, car il n'a pas le temps d'aller en ville chez le coiffeur. Il remonte son pantalon sur son caleçon molletonné puis il passe un gros chandail. Sa barbe pousse, tant pis, il se rasera une autre fois. Il n'a pas de femme pour lui

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