Item sans titre Item sans titre Item sans titre Item sans titre Item sans titre Sidelines est votre première monographie rétrospective, qui accompagne une grande exposition au musée de la Photographie de Charleroi. Vous avez passé en revue plus d'un demi-siècle d'images, ce qui est considérable. Pour reprendre le titre de l'exposition, quel fil avez-vous tiré pour mettre tout cela en ordre ? L'idée de départ, c'était de faire une rétrospective sur mon travail. Des projets de livre, j'en ai une quinzaine, mais le temps passe. J'ai 77 ans, il fallait donc dresser un bilan. Et j'ai décidé que le plus simple était de faire une espèce de survol chronologique au travers de mes travaux, de mes projets les plus importants. Il s'agit ainsi tout simplement d'une sorte de best of ? Vous n'avez pas souhaité parcourir vos planches-contacts pour réévaluer certaines images oubliées ? Le choix s'est opéré parmi mes “cinq-étoiles”, je dirais. J'ai pris les meilleures photos, mais pour obtenir une séquence cohérente, il a fallu que j'en enlève certaines et parfois également que j'en ajoute d'autres qui sont plutôt des “quatre-étoiles”, afin de faire le lien entre certaines images. J'ai utilisé le même processus aussi bien dans le livre que dans l'expo, bien qu'il y ait moins d'images dans cette dernière. En les récoltant, j'ai remarqué une espèce de constance que j'ai essayé de formuler par écrit dans l'introduction. Vous y expliquez que vous êtes toujours resté un observateur à l'écart, évitant le cœur de l'événement ou les terrains de conflit, mais présent dans des zones marginales de tension, de déplacement, où les gens ne sont pas maîtres de leur destin, mais essaient de vivre normalement. Ce qui vous intéresse au fond, c'est la
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