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Réponses Photo - Le numéro 383 du 10 septembre 2025

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La Une de Réponses Photo n°383 du 10/09/2025

Au sommaire de ce numéro

Réponses Photo 383 Humanités

Humanités

Item sans titre Item sans titre Item sans titre Item sans titre Item sans titre Sidelines est votre première monographie rétrospective, qui accompagne une grande exposition au musée de la Photographie de Charleroi. Vous avez passé en revue plus d'un demi-siècle d'images, ce qui est considérable. Pour reprendre le titre de l'exposition, quel fil avez-vous tiré pour mettre tout cela en ordre ? L'idée de départ, c'était de faire une rétrospective sur mon travail. Des projets de livre, j'en ai une quinzaine, mais le temps passe. J'ai 77 ans, il fallait donc dresser un bilan. Et j'ai décidé que le plus simple était de faire une espèce de survol chronologique au travers de mes travaux, de mes projets les plus importants. Il s'agit ainsi tout simplement d'une sorte de best of ? Vous n'avez pas souhaité parcourir vos planches-contacts pour réévaluer certaines images oubliées ? Le choix s'est opéré parmi mes “cinq-étoiles”, je dirais. J'ai pris les meilleures photos, mais pour obtenir une séquence cohérente, il a fallu que j'en enlève certaines et parfois également que j'en ajoute d'autres qui sont plutôt des “quatre-étoiles”, afin de faire le lien entre certaines images. J'ai utilisé le même processus aussi bien dans le livre que dans l'expo, bien qu'il y ait moins d'images dans cette dernière. En les récoltant, j'ai remarqué une espèce de constance que j'ai essayé de formuler par écrit dans l'introduction. Vous y expliquez que vous êtes toujours resté un observateur à l'écart, évitant le cœur de l'événement ou les terrains de conflit, mais présent dans des zones marginales de tension, de déplacement, où les gens ne sont pas maîtres de leur destin, mais essaient de vivre normalement. Ce qui vous intéresse au fond, c'est la

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Réponses Photo 383 Boys Don't Cry

Boys Don't Cry

Comment commencez-vous la photo ? Quand j'étais plus jeune, je voyais mon père qui était vraiment passionné par la photo. Il collectionnait les appareils photo, me racontait comment il avait construit sa propre chambre noire chez ses parents pour développer lui-même. Mais moi, je n'étais pas vraiment intéressé. C'était peut-être une manière de me différencier de lui. À l'adolescence, j'ai commencé à écrire de la poésie, notamment des textes courts et très visuels. Avec l'influence de mon père, et en voyant mes limites dans la poésie, je me suis dirigé vers la photo assez naturellement. J'ai commencé à en prendre en voyage, au début de la vingtaine. J'employais déjà l'argentique. En parallèle, durant presque sept ans, je travaillais dans l'industrie musicale. Je collaborais avec différents labels en tant que chef de projet. J'avais accès à de nombreux artistes, à des groupes de musique, et me retrouvais à faire leurs photos de presse et leurs couvertures d'album.

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Réponses Photo 383 Une traque au castor grâce au piège photo

Une traque au castor grâce au piège photo

Lorsque, au mois d'avril, je découvre un barrage de castor et quelques traces fraîches, je ne me doute pas encore que je vais enfin réaliser une image que j'avais en tête depuis longtemps, celle d'un individu en train de ronger un arbre encore debout et sur laquelle on distinguerait son imposante queue plate. C'est que, des traces de castor dans cette vallée du Calavon, entre Cavaillon et Apt, dans le Luberon, j'en ai vu des dizaines. Mais photographier l'espèce n'est pas si simple, surtout si l'on souhaite y reconnaître sans doute possible le castor, qui ressemble pour beaucoup au ragondin. Pour avoir déjà effectué plusieurs affûts sur cet animal, je sais qu'une des principales difficultés réside dans le fait qu'il est surtout actif la nuit. Et plutôt que de passer la nuit à l'attendre caché, j'ai décidé d'utiliser une autre méthode : un piège photographique. On attribue à George Shiras (né en 1859) les premières images issues de pièges photographiques autonomes. L'animal déclenchait alors l'appareil grâce à une ficelle placée sur son passage. Il a été rendu célèbre notamment par ses photographies nocturnes. Car c'est majoritairement la nuit que la faune se déplace, ce qui pose des problèmes techniques aussi grands que l'envie de découvrir ce qui se passe hors de notre vue. Depuis cette époque, les évolutions ont été considérables : détecteurs infrarouges, LED invisibles, et même transmission des clichés par réseau téléphonique pour être alerté des prises

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Réponses Photo 383 “50 ans ? Déjà !?” Steven Sasson, père de l'appareil photo numérique

“50 ans ? Déjà !?” Steven Sasson, père de l'appareil photo numérique

À tout juste 75 ans, Steven Sasson est un conteur passionné au débit fluide et rapide. Auréolé de la paternité de l'appareil photo numérique, ce natif de Brooklyn vit aujourd'hui à Rochester, aux États-Unis, ville connue pour être le fief historique de Kodak. “Cinquante ans ? Déjà ?!” s'exclame-t-il au début de l'interview, derrière sa webcam. Cela, sans même évoquer que celle-ci lui doit en partie son existence. Les contours de l'histoire du “premier appareil photo CCD portatif ”, synonyme du premier appareil photo numérique pour nous, sont relativement connus. La légende raconte le travail d'un jeune ingénieur du laboratoire de recherche de Kodak qui a assemblé, en 1975, les premières briques d'une technologie qui allait changer notre façon de faire des images quelques décennies plus tard. Ce que l'on sait moins, c'est le contexte de cette découverte. Quelle était sa mission originale, comment sa passion l'a emmené à aller plus loin, ou encore la manière dont son invention a été perçue à l'époque par les différentes divisions de l'entreprise. Et un détail de poids rarement partagé : le fait que les ingénieurs de Kodak, dont Steven Sasson, avaient prédit avec une grande précision le calendrier de l'avènement du monde de l'imagerie numérique. Ainsi que l'effet de bord de cette révolution technologique : la dépréciation d'un des business les plus juteux de l'histoire, celui de la photo argentique. Un changement qui allait balayer sa propre entreprise. Item sans titre Un ingénieur sans aucun attrait pour la photo Dès le début de l'entretien, l'hypothèse du passionné de photo qui a réalisé son rêve numérique vole en éclats : “ Avant de travailler chez Kodak, je n'avais pas d'appareil photo. Lors de mon arrivée dans l'entreprise, j'ai eu l'obligation de suivre des cours.

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Réponses Photo 383 “Noir et blanc”

“Noir et blanc”

Photographe membre du Collectif DR, Jérémie Labbé nous a soumis plusieurs images tirées d'un reportage sur la pêche dans le détroit du Bosphore, et des enjeux modernes autour

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Réponses Photo 383 Concours permanent Les 5 gagnants

Concours permanent Les 5 gagnants

“Cette photo a été prise à La Villette, lors de l'exposition « Into the Light ». Un halo de lumière tournoyant venait, par instants, éclairer une portion de la pièce plongée dans la pénombre. J'ai dû régler l'appareil manuellement, en m'adaptant à cette lumière mouvante et imprévisible. POURQUOI NOUS L'AVONS CHOISIE Éric disposait d'une matière première fertile puisque l'image a été prise au sein d'une installation artistique propice aux prises de vues. Il a cependant tiré son épingle du jeu, dépassant le simple reportage illustratif ou la banale photo en situation pour nous emmener ailleurs. Du lieu, il ne retient que quelques formes minimalistes en clair-obscur, autour de ce rai

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