La Formule 1 fête allègrement ses 75 ans en cette année 2025, référence faite au tout premier grand prix de l'histoire du championnat du monde à Silverstone, le samedi 13 mai 1950. Soixante-quinze années, et autant de titres de champions du monde décernés. Pourtant, ils ne sont en tout et pour tout, à l'heure où ces lignes sont écrites, que trente-quatre pilotes mondialement consacrés. Soit moins de la moitié. La responsabilité en incombe aux superstars : les septuples champions du monde, Schumacher et Hamilton ; le quintuple, Fangio ; les quadruples, Prost, Vettel, Verstappen ; les triples que sont Brabham, Stewart, Lauda et Senna… Dix superstars qui s'approprient quarante-trois titres à eux seuls. Pourtant, les statistiques (statsf1.com) n'oublient pas les scores exceptionnels, notamment celui de Stirling Moss : 66 grands prix, 16 victoires soit près de 25 % de réussite, une victoire tous les quatre grands prix, un pourcentage qui le place au niveau des Prost, Senna ou Stewart. Aussi, rien d'étonnant au fait que, pour Stirling Moss, le monde de la F1 a inventé l'appellation de « champion sans couronne ». Deux personnalités de l'histoire ne s'y sont pas trompées : la reine Elizabeth d'Angleterre qui anoblit Moss en 1959, deux années avant son dernier grand prix en 1961, et ensuite Enzo Ferrari. En rédigeant ses célèbres mémoires, Mes joies terribles , le vieil homme de Maranello écrivait : [… ] On peut être tenté de faire des rapprochements, « même s' ils sont subjectifs. C'est ainsi que l'on peut
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