Le constructeur NSU y a cru, mais le manque de fiabilité de sa Ro 80 l'a tuée. Mercedes et Citroën s'y sont également essayés. Si Mercedes est resté prudemment au stade du concept expérimental (C 111), la marque aux chevrons s'est risquée à commercialiser une petite série de M35 et de GS avant de les rappeler. Bref, le moteur rotatif Wankel, pourtant simple et génial sur le papier, s'est avéré une fausse bonne idée face au moteur quatre temps à combustion classique. Tous les constructeurs y ont renoncé. Tous, sauf Mazda, qui s'est penché avec brio sur le sujet dès 1964 avec son petit coupé Cosmo aux lignes futuristes. Un modèle demeuré confidentiel, mais dont la technologie a été améliorée puis transposée avec succès en 1979 dans la RX-7. Avec plus de 800 000 exemplaires vendus à l'époque dans le monde sur trois générations, la firme est parvenue à démocratiser cette technologie. Mieux, la marque japonaise s'est payé le luxe, en 1991, de faire triompher le rotatif aux 24 Heures du Mans en Sport-Proto (787B), un exploit humain et technique unique à ce jour. Dès 2003, Mazda a récidivé en lançant un tout
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