Lucas de Meo, ancien boss de Renault à l'origine du lancement de la R5, l'avait promis : “La R5 coûtera moins de 25 000 € !” Promesse tenue ! Mais à quel… prix ? Ce n'est pas le tout d'appâter le chaland et de ressusciter l'appellation Five pour titiller un peu plus encore sa fibre nostalgique ; il se doute bien que ce tarif cache quelques renoncements. Et pas des moindres : baisse de puissance, équipement minimaliste, choix d'options et de couleur de carrosserie restreint, pas de chargeur rapide. Dès lors, la question est de savoir si notre si séduisante petite française - du moins dans sa version 150 ch (voir notre essai 10 000 km dans L'AJ no 1190) - l'est toujours dans sa version 1er prix. Et si elle dispose encore d'arguments suffisants pour contrer la concurrence chinoise. De Meo l'avait bien vu venir, mais peut-être pas si violemment… Depuis quelque temps, la pression des constructeurs de l'Empire du Milieu, bien décidés à arroser l'Europe de leur production (qu'ils n'arrivent plus à écouler chez eux !), augmente. Champions de l'électrique - inutile de se voiler la face, ils disposent encore d'une avance technologique sur les batteries notamment - et du low cost, ils semblent toujours en capacité
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