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Diapason - Le numéro 750 du 28 novembre 2025

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La Une de Diapason n°750 du 28/11/2025

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Diapason 750 Menu en quinze services

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Vendredi 1er février 1929, les Wiener Phil-harmoniker gravent deux valses de Johann Strauss texto en 78 tours. Coup d'essai, coup de maître : Erich Kleiber transmet au vaste monde le « Hoch-und Deutschemeister Stil » local instauré par Wilhelm Wacek, art équivoque où se mêlent l'harmonie militaire, l'hédonisme des danses rapprochées, une désinvolture toute viennoise et un soupçon d'insolence parisienne. Le récent créateur de Wozzeck ne peut toutefois abdiquer sa rudesse natale. L'union des traits contradictoires aura plutôt lieu chez l'inventeur du Neujahrskonzert au Musikverein, Clemens Krauss que, hors deux années de dénazification, nous pouvons suivre depuis son contrat au Staatsoper en 1929 jusqu'à sa mort en 1954. Pourquoi choisir ? Le ton, le phrasé, l'Atempause, le vague à l'âme, tout est juste. Premières années chez Arlecchino (« The Art of Clemens Krauss », d'occasion, la marque a disparu), dernières chez Decca. Ou London Records, ou Forgotten Records, ou Prestine, à votre bon cœur qui sera récompensé. Cadeau du centenaire, Deutsche Grammophon suivait en 1999 le chemin des Wiener Philharmoniker entre le Künstlerleben de 1929 (Erich Kleiber) et les « Wiener Bonbons » de 1998 (Zubin Mehta). Krips, Boskovsky, Maazel, Muti, Karajan, tous présents - fors Kleiber junior, enlevé par Sony. Neuf disques plus un trésor : le double album (CD 9 et 10) où se succèdent les Mille et une nuits selon Clemens Krauss (1930), les grandioses Kaiserwalzer de Bruno Walter (1937), le Wiener Blut du jeune Karajan (1950), le Danube incomparable de George

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Diapason 750 Diapason

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Diapason 750 Panthéon dvorakien

Panthéon dvorakien

Pour un écrémage en règle la discographie dvorakienne, même restreinte aux gravures tombées dans le Domaine public, même en privilégiant des interprètes tchèques, mitteleuropéens ou slaves, sept paires d'oreilles n'étaient décidément pas de trop. Un immense merci à Jérémie Bigorie, Thomas Deschamps, Erwan Gentric, Christophe Huss, Marc Lesage et Laurent Muraro pour leurs suggestions, leur enthousiasme et leur précieuse expertise. Dans la Symphonie no 1 (18 65) dont Dvorak croyait le manuscrit perdu mais qui refit surface après sa mort, comme dans la 2e (1865), infusée de mélodies infinies sur le modèle de Wagner, c'est la direction élancée, haletante, du jeune Vaclav Neumann qui s'est imposée à Christophe Huss. Elle a aussi captivé Laurent Muraro dans la 4e (1874), où le compositeur resserre un peu le discours et ménage des moments quasi chambristes. Les timbres du Symphonique de Prague enchantent par leur caractère volontiers bucolique, leurs allègements lumineux. Dans la 3e, proche de la 2e par la densité

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Diapason 750 L'ange charnel

L'ange charnel

Le mélomane d'aujourd'hui a bien des raisons de ne s'intéresser que de loin à Renata Tebaldi. La principale va de soi : Maria Callas l'a emporté par K.O. Certes, la rivalité des deux sopranes fut largement entretenue par la presse et les agents ; elle fut cependant nourrie par les deux artistes, pas toujours mécontentes d'un regain de publicité. Elle eut ses champs de bataille, comme la Scala, où Tebaldi renonça un temps à chanter, ou le Met, voire les colonnes des tabloïds et les galas pour milliardaires. Ce fut aussi une querelle esthétique, entre une voix expressive plus que belle (Callas) et une plus belle qu'expressive (Tebaldi). La postérité a tranché. Elle

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Diapason 750 N° 750 - DÉCEMBRE 2025

N° 750 - DÉCEMBRE 2025



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Diapason 750 Lise Cristiani

Lise Cristiani

Prélude : Une partition « Pour casse-tête » La symphonie inachevée qu'est la courte vie de Lise Cristiani (1825-1853) se compose de mouvements d'une grande diversité : des trémolos, des airs de bravoure, des chevauchées rocambolesques à travers la steppe, des mers déchaînées, des roulements de tambour de cosaques, le tout entrecoupé de passages plus paisibles comme le Chasse-Neige de Liszt ou les Nocturnes de Chopin. Son morceau de bravoure, avec lequel elle débute et qu'elle joue le plus souvent sur scène, Prière et boléro (de la Grande scène espagnole d 'Offenbach), est d'ailleurs une invocation à la Vierge qui se mue en une danse endiablée. Ces changements d'ambiance et de tempo rendent cette vie difficile à appréhender. D'autant que Lise prend un malin plaisir à brouiller les pistes pour qui veut la suivre. Comme dans ce petit morceau de sa main, qu'elle intitule Pour casse-tête . Au lieu d'utiliser la gamme de do habituelle, elle écrit do, ré, mi, fa, sol, la, si, do en changeant de clé : les

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