Diapason - Le numéro 750 du 28 novembre 2025

Paré d'une image de chef toscaninien, Herbert von Karajan insuffle aux Berlinois une vision différente du répertoire germanique, et notamment de Beethoven : davantage dionysiaque, moins métaphysique, axée sur la précision rythmique et la justesse absolue d'intonation, lesquelles primaient moins chez Furtwängler que la puissance de l'expression et

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Le théâtre a eu chaud. L'ouverture de l'Opéra Bastille ayant réconcilié le palais Garnier avec ceux qui le jugeaient périmé, la direction l'avait pris en grippe. Programme de l'administrateur général début 1993 : « Je pense qu'il faut une séparation, une brisure, une cure de désintoxication. » Tant que le public demandera sa

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Approchant la cinquantaine au début du XXe siècle, Leos Janacek pénètre les secrets de la langue populaire tchèque, sensible à ses couleurs, ses accents, ses inflexions, pour approfondir, enrichir son propre langage musical. Cette expressivité nouvelle saute aux oreilles dans la Sonate pour piano « 1.X.1905

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La maire de Nantes, Johanna Rolland, avait exigé « un audit rapide » et promis que « toutes les conséquences en [seraient] tirées ». Ce qui fut fait, à peine plus d'un mois après la publication dans la presse de témoignages accusant René Martin, le directeur artistique de la Folle Journée, de comportements au travail « colériques » et « dénigrants » dans une ambiance « hypersexualisée ». Le 22

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Quatuor Talich Le 30 novembre, Paris, Bouffes du Nord. Janacek, Dvorak, Bartok… Philippe Herreweghe et l'Orchestre des Champs-Elysées Le 1er décembre, Paris, Philharmonie. Beethoven : Symphonie n° 3. Cherubini : Requiem. Stéphanie d'Oustrac et Pascal Jourdan Le 1er décembre, Paris, Opéra-Comique. Viardot, La Presle, Duparc, Poulenc. Annick Massis et Antoine Palloc Le 2 décembre, Toulouse, Théâtre du Capitole. Obradors, Ovalle, Vivaldi, Respighi, Cilea, Tosti, Verdi, Puccini, Bellini.

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Les Tchalik appliquent à Mozart le même traitement qu'à Ravel l'an passé (cf. no 736 ) : chacun s'attache à caractériser sa voix, tel l'alto qui se détache des entrelacs polyphoniques de l'Allegretto du KV 499, ou le violoncelle traité sur un mode quasi concertant dans le KV 589 en hommage au roi-musicien Frédéric II. D'où ces accents, ces incises, ces respirations suspendues que les interprètes ajoutent, en variant les reprises, au premier volet de « La Chasse » (1784). Cette façon de dominer la constante expansion du discours par la sophistication de l'expression a un précédent

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