Pleine Vie - Le numéro 399 du 9 août 2019

Parfois la pierre sait planer comme un banc de brouillard. C'est à la lumière rase du matin qu'on observe le mieux ces gravures rupestres de Tanum dans la province du Bohuslän, égaillées sur la lande en un pique-nique de nappes brodées. Brodées ? La roche qui affleurait a plutôt été burinée par des artistes d'il y a trois millénaires, traçant à coups de galets dans le granit des ribambelles d'hommes, de femmes, survolées de bêtes à cornes et de chars solaires. Entre lichens, bruyères et genévriers, je passe de l'un à l'autre de ces dessins, accouplements vitalistes, scènes de ménage rehaussés par la peinture vermillon : un catalogue énigmatique qui, se riant des frontières, court sur 50 kilomètres jusqu'à Oslo. En 1934, les “scientifiques” de la SS sont venus jusqu'ici, faire des copies en plâtre, espérant prouver que les Nordiques avaient inventé les hiéroglyphes. À Vitlycke, près du musée archéologique consacré à ces œuvres, m'attendent les plus étonnantes :

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Acheter les meilleurs produits est inutile si l'on détruit leurs qualités nutritives par une cuisson agressive. Pour s'en convaincre, il suffit de parcourir le livre de recettes de Christine Bouguet-Joyeux et Bernadette Jas-trebski, spécialistes de la nutrition santé. La vapeur accumulée dans un cuit-vapeur sature l'atmosphère et pénètre jusqu'au cœur des aliments, détruisant toxines, graisses, et une partie des métaux lourds. Les aliments sont plus digestes et gardent leur intégrité nutritionnelle (vitamines et minéraux). Mais pourquoi utiliser le terme

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Difficile de concevoir qu'on peut se mettre en danger pour des bouts de noisette croqués, un médicament banal ou une piqûre de guêpe. Pourtant, la réaction allergique, si elle est sévère, peut engager le pronostic vital. Comme le témoigne Anne, 51 ans, représentante de l'Afpral* (Association française de prévention des allergies) pour la région Nord-Est et patiente experte. Elle a découvert brutalement qu'elle était sévèrement allergique aux fruits à coques (noisettes, amandes). “Il y a 10 ans, je mangeais quelques noisettes sur le pouce et, soudain, j'ai eu de très grandes difficultés à respirer, on a dû appeler le Samu et j'ai fait la connaissance de l 'allergie

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1 MA TAXE D'HABITATION VA-T-ELLE ENCORE BAISSER CETTE ANNÉE ? Si vous faites partie des 80 % des ménages les plus modestes qui ont bénéficié d'un allègement de leur taxe d'habitation l'année dernière, vous allez à nouveau profiter d'un abattement de 65 % cette année. Autrement dit, vous ne paierez qu'un tiers du montant de cette taxe. En 2020, elle sera totalement supprimée. 2 MA TAXE D'HABITATION N'A PAS DIMINUÉ L'AN DERNIER, QUAND BÉNÉFICIERAI-JE DE LA BAISSE ? Vous faites partie des 20 % de foyers les plus aisés. Pour vous, la baisse de la taxe d'habitation s'effectuera aussi par tiers mais entre 2021 et 2023. Dans quatre ans, la taxe d'habitation sur les résidences principales sera ainsi intégralement supprimée pour l'ensemble des Français. 3 JE SUIS RETRAITÉ DEPUIS LE DÉBUT DE L'ANNÉE DERNIÈRE, MES REVENUS ONT DIMINUÉ, AURAI-JE DROIT À LA SECONDE BAISSE ALORS QUE JE N'AI PAS PROFITÉ DE LA PREMIÈRE ? Compte tenu de la diminution de vos revenus, vous pourrez peut-être profiter de l'allègement de 65 % de votre taxe d'habitation appliquée en 2019. Votre revenu fiscal de référence de 2018 ne doit pas dépasser 27 432 € si vous vivez seul ou 43 688 € si vous êtes en couple. Si vos revenus dépassent légèrement ces montants (respectivement 28 448 € et 45 720 €), vous bénéficierez du dégrèvement dégressif. 4 EST-CE QUE LA REDEVANCE TÉLÉ VA AUSSI DIMINUER DES DEUX TIERS ? Non, la diminution de la taxe d'habitation n'a

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Utiliser des techniques de radiographie de la texture de l'os pour prédire chez quelles personnes va progresser ou survenir une arthrose du genou et traiter tôt les patients les plus à risque : tel est l'enjeu des travaux des rhumatologues Éric Lespessailles et Damien Loeuille (CHR d'Orléans et CHU de Nancy). Le Dr Lespessailles et son équipe ont auparavant passé au crible les milliers de radiographies de l'énorme base de données américaine Osteoarthritis Initiative. “La majorité des patients qui se plaignaient d 'avoir mal au genou ont été suivis pendant 4 ans et eu chaque année des radios grâce auxquelles, en examinant le cas des patients dont l'arthrose s'est ag gravée, nous avons pu confirmer les facteurs de risque connus : l'âge, le sexe et l'indice de masse corporelle (IMC). Plus une femme avance en âge et prend du poids, plus son arthrose du genou empire”, explique le Dr Lespessailles. Autre facteur de prédiction révélé par les radios : la mesure de la hauteur de l'interligne de l'articulation entre le tibia

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Une vingtaine de petites maisons identiques, alignées et reliées par des coursives. Au cœur de ces logements, une cour arbo-U rée, un jardin, un cloître, une salle polyvalente, espaces communs et lieux de rassemblement pour les habitants. Des allures de petit village dans la ville. Ainsi sont érigés les béguinages. Le concept n'est pas nouveau. Il puise ses racines dans le mouvement béguinal du Moyen Âge, quand des communautés de femmes seules et pieuses se regroupaient pour vivre ensemble, principalement en Flandre et aux Pays-Bas. Réapparu à la fin des années 1990, il s'est d'abord implanté dans le Nord de la France. Depuis, ce modèle se développe en force, y compris dans le Sud. Mixte, ouvert aux couples comme aux personnes seules dès 60 ans, sans limite d'âge, le béguinage n'est pas une résidence médico-sociale. Il regroupe des logements individuels, T2 et T3, de plain-pied, et des lieux de vie communs, avec des animations dont chacun est libre de profiter

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