À Dubaï, la démesure porte un nom : le nouvel Al Maktoum. L'extension de l'aéroport actuel vise les 260 millions de voyageurs annuels en 2050. Soit plus du double du trafic de l'actuel leader mondial, l'aéroport d'Atlanta, aux États-Unis, qui totalise 100 millions de passagers par an. Une première phase est attendue pour 2034 : elle vise les 150 millions de passagers annuels, ce qui placerait la plateforme en tête de la course au trafic, dès son ouverture. Faut-il vraiment s'en réjouir ? Sur tous les continents, le gigantisme bat son plein : la Chine avec Pékin-Daxing et son terminal géant en forme d'étoile, ou l'Éthiopie, avec un méga-hub en préparation près d'Addis-Abeba, à Bishoftu, qui devrait quadrupler les capacités d'accueil du pays… Pourtant, loin de ces plateformes dignes de Gargantua, un autre avenir aéroportuaire se dessine : sobre, local, intelligent, connecté.
Le contenu complet de cet article est réservé aux abonnés. Vous pouvez également acheter Hors-Séries n°320 au format digital. Vous le retrouverez immédiatement dans votre bibliothèque numérique KiosqueMag.
Voir plus