Quel est votre premier souvenir automobile ? Avec ma mère, nous allions souvent en vacances à l'île d'Oléron et, alors qu'elle n'était pas du tout à l'aise au volant, elle a néanmoins tenu à m'apprendre à conduire sur de petites routes où il n'y avait personne. Je devais avoir 12 ou 13 ans et, dès que nous étions dans un endroit isolé, elle me laissait conduire. Plus tard, je lui demandais souvent de m'amener à Montlhéry pour voir des courses. Dès que j'ai eu mon permis, je m'y rendais souvent. Je n'avais aucune formation, pas de connaissances, pas d'argent. Je ne m'imaginais pas un instant évoluer dans ce milieu de la course qui me paraissait parfaitement inaccessible. Qu'est-ce qui vous a rapproché de l'univers de la course ? Mon père, qui faisait de petits rallyes, était licencié à l'AGACI et, en 1971, ce club organise un voyage pour assister aux 500 Miles d'Indianapolis. Mon père, avec lequel je m'étais réconcilié, me propose d'y aller avec lui. Banco ! Je devais avoir 20 ans. A l'aéroport, j'achète un petit boîtier Nikon Nikkormat avec un zoom 43x86. Jusque-là, je bricolais un peu en photo, mais sans vraiment avoir de matos. Une fois là-bas, je m'installe dans les tribunes au virage no 3 et je commence à faire des clichés depuis ma place avec ce petit objectif de rien du tout. Un accident se produit devant moi. Je le shoote et la fille qui accompagnait le voyage me dit : « Le
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