Accrochez-vous : « Ce ne sont pas moins de 34 symptômes qui sont associés à la ménopause », explique Laurence Haurat, diététicienne et psychologue, auteure d'un livre au titre révélateur, « La Révolution ménopause » (éd. Solar, 17,90 €). Fatigue, irritabilité, bouffées de chaleur, troubles dépressifs, perturbations du sommeil, constipation, douleurs articulaires accompagnent par exemple l'arrêt définitif des règles et de la fonction ovarienne. Sans oublier la prise de poids, qui touche la majorité des femmes : elles prennent en moyenne entre 0,6 et 1,5 kilo par an entre 42 et 50 ans. Selon l'Inserm, 87 % des femmes ménopausées présentent au moins un symptôme et 20 à 25 % souffrent de troubles sévères qui affectent leur qualité de vie. « On peut avoir l' impression que la ménopause, c'est comme purger une peine, reconnaît Laurence Haurat. Mais on peut aussi choisir d' être actrice, et s'adapter au mieux pour limiter l' impact de certains symptômes. Il s'agit d'aborder cette nouvelle phase de lavie d'une femme dans l' élan. » Voilà qui est plus réjouissant. Et pour agir, il faut comprendre. La ménopause, c'est d'abord une histoire hormonale. Les hormones féminines s'arrêtent peu à peu de fonctionner, la progestérone d'abord, puis les œstrogènes avec, à la clé, une cascade de métamorphoses. Car ces hormones avaient de nombreuses fonctions régulatrices. « La progestérone participe à un bon sommeil, stimule la dopamine du cerveau, est anti-inflammatoire », explique Véronique Liesse, diététicienne et micronutritionniste, coauteure avec le Dr Vincent Renaud de « Hormones, arrêtez
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