Top Santé - Le numéro 424 du 3 décembre 2025

80 % des virus et bactéries à l'origine des infections sont transmis via les mains, un vecteur majeur de contamination, souvent sous-estimé. Même si ces micro-organismes sont pour la plupart invisibles à l'œil nu, ils sont loin d'être inoffensifs ! C'est pourquoi l'hygiène de nos mains ne doit pas se limiter aux moments où elles nous semblent sales. « En tant qu'hygiéniste, j'en fais une priorité constante, que l'on soit, ou pas, en période d'épidémies hivernales. J' insiste sur deux techniques complémentaires : le lavage à l'eau et au savon et la désinfection des mains avec une solution hydroalcoolique », pose

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C'est quoi, une polypose naso-sinusienne ? Il s'agit d'une forme particulière de rhinosinusite chronique. « C' est une inflammation de la muqueuse des sinus et des fosses nasales. À force d'inflammation, cette muqueuse finit par former des excroissances appelées polypes, dont la consistance est assimilable à des grains de raisin sans peau. C'est mou et visqueux », explique le Dr Kerolos Shenouda, ORL. Si, contrairement à d'autres types de polypes, retrouvés notamment au niveau du côlon, ces excroissances restent toujours bénignes et ne se transforment pas en cancer, en revanche, « plus les polyposes se développent, plus ils obstruent les voies respiratoires en prenant de la place dans les fosses

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Vous êtes sur un quai de métro, quand soudain, une pensée s'immisce dans votre cerveau : « Et si je poussais cette personne devant moi sur les rails ? » Terrifiant, assurément. Vous vous dites peut-être qu'il y a quelque chose d'horrible chez vous. Ces pensées intrusives sont involontaires, souvent en totale contradiction avec la personnalité de la personne qui les subit. Elles peuvent entraîner de l'anxiété, de la honte, de la culpabilité. Quand elles se répètent trop souvent, elles transforment le quotidien en véritable cauchemar. Vous risquez alors de porter ce fardeau tout seul dans votre coin, sans oser en

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J'avais l'impression que les gens “parlaient dans leur barbe”, ça m' énervait, mais je ne remettais pas en cause mon audition », se souvient Thierry, 64 ans. Jusqu'au moment où sa compagne l'a incité à consulter. « Ce déni est très fréquent, confirme la Dre Toulemonde. Comme la perte auditive est progressive, le cerveau compense petit à petit : on lit davantage sur les lèvres, on se place instinctivement plus près des gens qui parlent, on évite certains contextes sonores fatigants… » Et puis, avouons-le, cette perte auditive qui touche surtout les plus de 60 ans est associée au vieillissement et personne n'accepte facilement les stigmates du temps. En

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Dans les blocs opératoires, une révolution silencieuse est en marche. Robots chirurgiens, intelligence artificielle et surtout techniques mini-invasives ont changé le quotidien des patients. Les interventions sont aujourd'hui plus précises, moins traumatisantes, et souvent réalisées en ambulatoire : on rentre chez soi le soir même. « Il y a moins de complications postopératoires, et la récupération est plus rapide », explique le Pr Aurélien Venara, chirurgien digestif. L'attention portée à chaque étape - anesthésie, gestion de la douleur, suivi postopératoire… - fait une réelle différence. Mais si la médecine a fait des

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