Item sans titre Avec le retour du loup, nous vous invitons à remonter le temps, jusqu'à une époque où des équipages français pratiquèrent la plus difficile des véneries, qui ne s'accommodait que de chiens d'exception. Qu'il s'agisse des bleus de Gascogne créés par le baron de Ruble, des bloodhounds du comte Le Couteulx de Canteleu, des bâtards anglo-poitevins puis des grands fauves de Bretagne du baron Halna du Fretay, ou des ariégeois croisés saintongeois du comte de Bon, toutes ces meutes sélectionnées pour chasser le loup, notamment au XIXe siècle, permirent d'améliorer les races françaises de chiens courants, voire d'en créer. Le comte Le Couteulx de Canteleu (1827-1910), dont les écrits font aujourd'hui encore autorité, reconnaissait lui-même, pour ne citer qu'un exemple, les améliorations apportées par le baron de Ruble dans la race du chien bleu de Gascogne, devenu grâce à lui « plus régulier dans sa constitution, plus ardent, plus actif dans les défauts et plein d'énergie ». Poussant plus loin son raisonnement, il assurait que les veneurs devaient au loup « la création en France de ces chiens incomparables, qu'on ne trouvait nulle part ailleurs ». UNE TRADITION FRANÇAISE Pays de haute tradition cynégétique et
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