Bruine, crachin, averse, déluge, ondée, giboulée… Il y a mille et une façons de décrire la pluie, et autant de manières de la peindre. Le musée d'Arts de Nantes en fait le sujet d'une grande exposition. Comment traduire sur la toile cet élément mouvant et insaisissable qui n'a ni forme ni couleur ? Depuis le XVIIIe siècle, la pluie défie les peintres. Elle brouille les contours, efface les lignes, transforme la lumière et joue de la transparence. Face à elle, les artistes hésitent : faut-il la représenter ou la suggérer ? Les premiers peintres de plein air, à commencer par Théodore Rousseau, qui pose son chevalet en forêt de Fontainebleau, s'y confrontent avec fascination. Parmi les pionniers de la représentation de la pluie, William Turner observe les variations subtiles de la lumière provoquées par les combinaisons changeantes
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