Les Veillées des Chaumières - Le numéro 3664 du 24 décembre 2025

Même Jean Cocteau, qui pourtant déconseilla à son ami de se commettre dans un film de cape et d'épée, tressa des louanges à Jean Marais, formidable interprète du Bossu, sorti début 1960 : « Une bosse, une barbe, une chevelure hirsute, voilà un masque facile à peindre pour confondre les traits. Mais Jean Marais refuse la facilité. Un autre visage, un vrai visage horrible, voilà ce qu'il arrache du sien au risque de ternir la jeunesse et la grâce qu'il dissimule. » Quand l'acteur accepte cette première collaboration avec André Hunebelle, réalisateur efficace mais sans génie dont la principale qualité

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Ah ! Les beaux récits que le lecteur, haletant, parcourt à toute vitesse, pressé d'en connaître la fin ! Ceux où, la petite histoire se mêlant souvent à la grande, on suit les aventures de valeureux héros qui doivent lutter contre des obstacles apparemment insurmontables, dont ils finissent, après un suspense habilement ménagé, par triompher. Le lecteur choisit son camp, s'identifie. Il sera, par exemple, ce courageux guerrier. La lectrice se verrait bien dans la peau de cette jeune fille qui parvient à épouser l'élu de son cœur, malgré des oppositions diverses et variées. On

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Né le 20 juillet 1921 à Paris, François-Jean Blanche grandit dans une famille d'artistes. Son père, Louis Blanche, est comédien de théâtre, et sa mère, Lucienne, lui transmet très tôt le goût des mots et des lettres. L'enfant s'imprègne d'un univers de planches et de coulisses. Élève surdoué, il décroche son baccalauréat à quinze ans, un record qui alimente sa légende. Mais derrière l'excellence scolaire se cache un tempérament facétieux. Il passe son temps à inventer des histoires, des poèmes absurdes et des calembours qu'il récite à table pour faire rire la famille. On raconte qu'il imitait déjà

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Ce petit chemin a été pavé de bonnes intentions par Mireille et le bâteleur Jean Nohain pour accompagner le court-métrage Le Petit Chemin, réalisé en 1936 par Maurice Diamant-Berger. Ce dernier, né André Gillois en 1902, à Paris, est un touche-à-tout qui travaille, avant la guerre, au cinéma avec le réalisateur René Clair, comme éditeur de Jules Renard ou Émile Zola, comme journaliste et producteur à la radio (en 1944, il deviendra même porte-parole du général de Gaulle). Son court-métrage, aux allures de pièce de boulevard, raconte l'imbroglio amoureux qui se noue, le temps d'un week-end, chez un

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Le Boxing Day, littéralement « jour des boîtes » en français, trouve ses racines dans l'Angleterre victorienne. À l'origine, les églises plaçaient des « boxes »,

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