Psychologies Magazine - Le numéro 477 du 17 décembre 2025

Longtemps, je ne me suis pas reconnue dans le rôle d'hôtesse. Je n'aimais pas recevoir car je me sentais piégée dans certains stéréotypes, prisonnière de la charge mentale qui incombe surtout aux femmes dans ces moments-là, puisque ce sont souvent elles qui préparent le repas ou passent leur temps à s'affairer en cuisine pendant que les autres discutent au salon, raconte Caroline, 63 ans. Inviter chez soi sa famille ou ses amis permet souvent de nourrir les liens, mais cette démarche n'est pas toujours un plaisir et représente même, pour certains, une épreuve qu'ils préfèrent éviter ou dont ils ne s'acquittent

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Meurtres en série, enlèvements d'enfants, assassinats plus ou moins sanglants… Si ses thématiques n'ont a priori rien de léger ni de réjouissant, le polar séduit pourtant de plus en plus de lecteurs. En France, un livre publié sur cinq est un roman policier, et seize millions d'exemplaires sont vendus chaque année (Quais du polar, 2025). Pourquoi ce genre nous séduit-il autant ? Qu'allons-nous chercher dans ces histoires sombres et terribles ?UN BESOIN DE SE DÉFOULER« Il y a du danger, des sensations fortes, du suspense. C'est une sorte de petit plaisir transgressif qui met du piment dans

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Lorsque l'on frappe à la porte d'un cabinet, c'est parfois pour soigner un trouble bien identifié (une phobie, un état dépressif) mais souvent aussi pour apaiser un malaise plus diffus : l'impression de ne pas vivre pleinement sa vie. Or, le regard que l'on se porte, qui dit tout de l'affection que l'on ressent pour soi, est fondamental. « Il dicte nos relations, qui sont mauvaises lorsqu'on s'aime peu ; nos attentes, alors excessives ; nos expériences, qui deviennent inconfortables ; et nos réalisations, souvent empêchées », explique Monique de Kermadec. Voilà pourquoi l'amour de soi est au cœur de la démarche thérapeutique : apprendre à se connaître et

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