Dans le grand groupe British Leyland des années 1970, Rover, Jaguar et Triumph forment la Special Division. Le premier fruit de cette association, logiquement appelé SD1, a pour mission de remplacer la Rover P6, mais aussi les Triumph 2000/2500. Pour le dessin de la carrosserie, David Bache, le designer maison, qui n'en est pas à sa première réussite, s'inspire de la Ferrari Daytona, donnant naissance à une berline deux volumes qui n'est pas sans rappeler la Citroën CX, et surtout le concept BMC 1800 de 1967 imaginé par Pininfarina. Lancée avec une gamme de motorisations éprouvée et relativement peu innovante, l'auto semble bien née et l'accueil du public se révèle excellent : les délais de livraison s'allongent, et l'auto reçoit le prestigieux titre de Voiture de l'année 1977. La suite n'est qu'une série de désillusions ponctuées de mouvements de grève. Problèmes de fiabilité, choc pétrolier, usine anglaise de Solihull coûteuse et peu rentable, le sort s'acharne sur la britannique qui voit ses ventes décliner rapidement. À tel point que la marque doit faire appel à Honda au début des années 1980 pour renforcer sa gamme et concevoir la remplaçante de la SD1. Aujourd'hui, le très faible taux de survie de l'espèce réserve ce modèle
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